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Malgré une division du mécénat par 2, la Ville de Lyon vise cette année une Fête des Lumières particulièrement éclatante

L’exécutif écologiste de la mairie de Lyon entend bien rebondir cette année dans l’opinion en proposant une Fête des Lumières encore plus impressionnante que ses devancières, au moins aussi éclatante et au moins aussi créative. Malgré des finances à la baisse, il a bénéficié de la quasi-annulation de la Fête 2020, engrangeant des spectacles lumières qui avaient été financés l’année dernière, mais n’avaient pu être présentés et donc reportés cette année.

Le nouvel exécutif écologiste de la mairie de Lyon qui avait dû annuler pour une grande part la Fête des Lumières 2020, ne pouvait pas se rater cette fois.

Grégory Doucet, le maire de Lyon et son équipe, après plusieurs polémiques guère porteuses d’image depuis leur arrivée à la tête de la Ville entendent bien rebondir cette fois avec le plus important événement festif de l’année. Un événement d’autant plus important pour l’image de la Ville qu’il s’agira, selon Grégory Doucet “de plus grand événement post Covid en France “.

Le mécénat : de 1,6 million d’euros…à 800 000 euros

Mais problème apparent : comment faire, alors que les recettes du mécénat ont été cette année, divisée par deux ? Elles sont ainsi passées de 1,6 million d’euros à…800 000 euros !

Ce n’est pas tant la responsabilité de Patrick Lyonnet (Enedis), le nouveau président de l’important Club des Partenaires qui d’ordinaire finance près de la moitié du budget de la Fête, mais bien évidemment de la pandémie et de ses conséquences sur les entreprises…

Et pourtant, comme on le lira ci-dessous, à en croire le descriptif, la Fête des Lumières 2021 devrait se révéler particulièrement éclatante, voire même plus importante que ses devancières avec plus de trente spectacles lumière, mais aussi pour la première fois des prolongations, après les quatre jours de Fête, programmés, du 8 au 11 décembre.

Comment ce tour de force financier a-t-il pu être réalisé ? Ce n’est en tout cas pas avec le seul financement municipal, stable, lui à 2,2 millions d’euros, ni l’apport très important du personnel municipal, nombreux à être impliqué, puisque son rôle dans la Fête des Lumières représente l’équivalent de 1 million d’euros.

En fait, il faut voir dans ce petit miracle lumineux, le fait que la Fête 2020 ait été annulée. De très nombreux spectacles lumière qui avaient été déjà budgétés ont en fait été financés l’année dernière et ont pu être repris cette année sans frais supplémentaires, ou presque !

Ceci dit, la Fête des Lumières 2021, si elle présentera des spectacles lumière dans les habituels lieux emblématiques de Lyon : la colline de Fourvière ou plutôt le bas de la colline cette année, la façade de la cathédrale Saint-Jean, la gare Saint-Paul, les Terreaux (à la fois sur le musée des Beaux-Arts et l’hôtel de ville), la place Bellecour où vont se déployer d’impressionnants voiles colorés, voire encore la place des Jacobins ou celle de la République ; se déploiera aussi hors de la Presqu’île.

Les deux grands parcs mis à contribution

Mais cette année, elle ne se déploiera pas dans les quartiers pour des raisons de sécurité, mais dans deux grands parcs “pour des raisons de sécurité, car ce sont des lieux fermés : ils sont plus faciles à maîtriser” explique ainsi Gregory Doucet.

Le parc de la Tête d’or où quatre impressionnants spectacles lumière (La Rivière, La créature du Lac, Vegetal’lum et Ricochets) devrait être particulièrement couru.

“Ricochet”, le dernier spectacle cité devrait être spectaculaire car situé sur le lac lui-même, ce qui n’avait jamais été tenté.

Deuxième cadre privilégié cette année : le parc Blandan, avec une fête foraine lumineuse et revisitée, à destination des plus jeunes.

Dans une sorte d’avant-première à la future Fête des Fleuves qu’entend créer l’exécutif lyonnais, les abords du Rhône et de la Saône seront aussi marqués par des spectacles en nombre.

Enfin, autre innovation cette année : une attention particulière accordée aux enfants avec la distribution dans les classes de la Ville d’un livret-jeu sur la Fête des Lumières et des horaires aménagés pour leur permettre à eux aussi d’écarquiller bien fort les yeux.

Un label vert

Et bien évidement cette Fête des Lumières qu’entend réussir l’actuel exécutif aura aussi son label vert. “Nous avons engagé la Fête des Lumières une double certification d’éco-responsabilité Iso 120/121”, annonça Grégory Doucet.

Reste la grande inconnue de cette édition. Est-ce que le public étranger sera là ?

Pour l’heure, impossible à dire. “Nous comptons sur l’engouement dont, depuis quelques mois, actuellement font preuve les Français pour les grands événements”, lance Audrey Henocque, 1ère adjointe déléguée aux finances et aux grands événements, tant les deux fonctions s’imbriquent l’une dans l’autre. Avec bonheur, cette année…