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Nouvelle halte haut-de-gamme à la gare des Brotteaux : un restaurant de 250 couverts ouvre début juillet à l’enseigne « Coco Lyon »
“L’Est”, la brasserie du groupe Bocuse, toute proche, va avoir un concurrent de poids au sein de l’ancienne gare des Brotteaux à Lyon.

ET ce, bientôt, dans la mesure où l’hôtel-de-vente Aguttes qui a fermé ses portes il y a désormais trois ans va laisser dans quelques jours la place à un immense restaurant de 150 couverts sous l’ancienne galerie de la gare dotée d’une hauteur sous plafond de 14,80 mètres, auxquels il faut ajouter 100 autres couverts en terrasse ; le tout à l’enseigne « Coco Lyon ».

Tout est presque prêt, les tests actuellement s’enchaînent aux tests sur place. « Nous voulons pour ouvrir que tout soit parfait !», lance le chef de salle adjoint en pleine préparation de l’ouverture prévue entre le lundi 3 et le mercredi 5 juillet, en fonction du degré de préparation. Ainsi par exemple, lundi 25 juin, les équipes attendaient le marbre en provenance d’Alsace qui doit revêtir l’immense bar central théâtralisé (photo ci-dessus).

Par l’entremise de l‘Atelier Arche et l’architecte d’intérieure Corinne Sachot, l’immense et par ailleurs magnifique ex-salle des ventes aux lambris dorés qui avait remplacé la salle des pas perdus de l’ex-gare des Brotteaux de la place Jules Ferry, laisse donc  le champ libre à la société parisienne Paris Society de Laurent de Gourcuff.

« Faire renaître des morceaux de patrimoine »

Cet entrepreneur parisien de 47 ans, est à la tête d’un petit empire de la restauration haut-de-gamme comprenant notamment quelques tables réputées à Paris dont l’ Apicius, le rooftop Perruche, situé sur le toit du Printemps Haussmann, mais encore le rooftop R2, à Marseille ; ainsi que plusieurs dizaines autres lieux de restauration huppés.

« Faire renaitre des morceaux de patrimoine m’excite énormément. Tant que j’en trouverai, je continuerai » avait-t-il déclaré au magazine Gala dans une interview.

 

C’est donc ce qu’il a réalisé à Lyon, avec un restaurant alignant pas moins de 250 couverts, terrasse comprise, actuellement en mode test  et donc pas encore totalement finalisée (photo).

Un concept qui ne part pas de rien car il existe déjà au sein de l’opéra Garnier.

Il semble en effet que le Coco de l’opéra Garnier à Paris  a fortement inspiré le Coco Lyon avec ses codes couleur et ses palmiers, dont il est dans une certaine mesure la déclinaison,  branchée, tout en s’affichant haut-de-gamme », et même « très luxuriant », selon la définition même du groupe qui en est à l’origine. Un nouveau restaurant qui se veut par ailleurs dédié à la cuisine traditionnelle.

Un Groupe de 3 000 salariés et de 225 M€ de chiffre d’affaires

Avec ses différents établissements, le groupe Paris Society pèse lourd : il affiche 225 millions d’euros de chiffre d’affaires avec près de 3 000 salariés.

Description du concept développé à l’Opéra Garnier et qui sera donc pour partie dupliqué à Lyon : “CoCo se veut table d’envies. De celles où les heures ne se comptent pas : matin, soir, de petits déjeuners inspirés en heure des thés, de l’entrain d’un déjeuner au dîner enchantés de recevoir. CoCo ne popote pas en demi-mondaine, et cuisine avec charme et caractère. Place aux belles pièces, aux saveurs marquées, aux saisons cueillies dans leur justesse. Place à cette idée d’un terroir citadin, simple sans être simpliste, inspiré sans être précieux, talentueux à donner le sourire..”

C’est le chef Mickaël Mercier qui est en charge de la restauration de cette nouvelle table. Son rôle sera de mettre en musique le concept sur ses pianos. En ouvrant début juillet, il va pouvoir se roder pendant tout l’été avant d’atteindre à la rentrée son rythme de croisière.

Près de 80 personnes sont nécessaires pour faire tourner ce nouveau grand vaisseau lyonnais dédié à la cuisine haut-de-gamme.

Reste à savoir si ce nouveau lieu se révélera ou non rapidement , selon son objectif, l’un des plus « branchés » de la capitale des Gaules.. ?