Ouvert il y a cinq ans : comment, 280 000 clients plus tard, l’Intercontinental est devenu la locomotive hôtelière de Lyon
Madelijn Vervoord, directrice de l’hôtel Intercontinental de Lyon Grand Hôtel-Dieu, vient de fêter les cinq années de présence de la prestigieuse enseigne qui a récemment accueilli Taylor Swift, de nombreux VIP et… 280 000 clients depuis son ouverture : à 70 % des touristes étrangers et notamment américains. Une enseigne devenue naturellement la figure de proue de l’hôtellerie lyonnaise.
Le 4 juin 2019 ouvrait à Lyon le plus important cinq étoiles de la capitale des Gaules, l’hôtel Intercontinental de Lyon, cinq étoiles, 144 chambres et suites, installé au sein du Grand Hôtel-Dieu. Il s’affiche d’emblée dans la lignée des hôtels Intercontinental, le nec plus ultra en matière hôtelière avec ses chambres, ses 36 duplex, sa suite présidentielle de 220 m2, son bar du Grand Dôme avec ses 32 mètres de hauteur sous plafond, son restaurant Epona.
« C’est un véritable vaisseau amiral qui va servir et tirer vers le haut l’image touristique de la ville », écrivions nous lors de cette inauguration.
Cinq ans plus tard, cette prédiction s’est révélée effective.
Intelligemment cet hôtel a voulu refléter la quintessence de Lyon. En s’installant d’abord dans le Grand Hôtel-Dieu, réhabilité à coup de centaines de millions d’euros. Mais aussi, en faisant appel à des dizaines d’artisans et soyeux lyonnais, il a pour fil rouge la soie, omniprésente dans les 144 chambres et suites.
280 000 clients en cinq ans
Quel bilan au bout de cinq ans et 280 000 clients plus tard ?
Madelijn Vervoord, directrice et âme de cet hôtel qu’elle dirige depuis son ouverture après un passage à l’Intercontinental Hôtel-Dieu de Marseille, ne cache pas sa fierté: « Nous sommes devenus le QG des VIP : en cinq ans, nous avons organisé dans nos douze salles, 2 700 événements. »…
Parmi ces VIP, la dernière en date est Taylor Swift qui y a élu domicile lors de ses deux concerts à Lyon début juin. On peut aussi citer Tim Burton, Bono et bien d’autres…
Cette place n’a pas été octroyée naturellement. Madelijn Vervoord se remémore : « pour inscrire l’Intercontinental du Grand Hôtel-Dieu dans la carte mondiale de nos établissements, nous avons effectué un véritable road-show aux Etats-Unis notamment, en venant à la rencontre de nos clients », explique-t-elle. Et de préciser : « Il faut dire que les clients des Intercontinental sont très attachés à l’enseigne : près de la moitié d’entre eux possèdent une carte de fidélité ! »
Précision importante de la directrice : « Ce que nous avons vendu à nos clients, ce n’est pas seulement l’hôtel, mais surtout la destination lyonnaise fort peu connue aux Etats-Unis, en en déclinant tous les atouts ».
A 70 % des touristes étrangers
Résultat donc : près de 70 % des 280 000 clients accueillis en cinq ans sont des touristes étrangers.
Bref, une image rehaussée d’ailleurs par la distinction de meilleur Hôtel de France aux Worlds Travel Awards, l’équivalent des Oscars dans le tourisme. Ce qui rejaillit sur l’ensemble de l’hôtellerie lyonnaise qui en tire profit, par effet de ruissellement, notamment lors des congrès, fort nombreux à Lyon.
Bref, l’Intercontinental de Lyon Grand-Hôtel Dieu s’est bien imposé comme le vaisseau amiral hôtelier de la Ville, sans que personne ne vienne désormais lui contester son leadership. ..
Photo : Madelijn Vervoord, directrice de l’Intercontinental Lyon Grand-Hôtel-Dieu depuis son ouverture en 2019 ; ci-dessous, le bar du Grand Dôme.
.