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“Panda Meetings” : Alain Laidet lance le 1er salon en ligne du e-commerce en Chine à destination des PME et ETI

Le serial-entrepreneur lyonnais Alain Laidet en compagnie de Betty Touzeau, spécialiste du e.commerce chinois, organisent les 24 et 25 juin, un salon consacré au e.commerce dans le pays du Milieu : Panda Meetings, susceptible de permettre aux PME et aux ETI de pénétrer le commerce chinois à moindre coût. Une porte d’entrée qui pourrait se révéler fort utile en cette période de sortie de crise…

A l’origine journaliste lyonnais spécialisé dans les nouvelles technologies, Alain Laidet est devenu rapidement un serial entrepreneur d’abord organisateur d’importants salons technologiques, spécialisés dans le e.commerce comme Paris Retail Week (ex-E.commerce Paris), le salon E.Marketing-Paris ou encore le salon E-Commerce One to one Monaco, mené par le groupe Comexposium ; puis, à travers des sociétés qu’il a contribué à créer comme la société lyonnaise Wizaplace, par exemple.

Sa dernière initiative en date : le premier salon du e.commerce chinois à destination des entreprises françaises et européennes et notamment des PME, mais aussi des ETI qui pourraient trouver là de solides opportunités : le salon Panda Meetings.

Un salon du e.commerce, bien évidemment en ligne, organisé avec sa partenaire Betty Touzeau, cofondatrice de ce salon qui se déroulera les 24 et 25 juin prochains.

“Ce salon a pour but de donner aux exportateurs français, les clés d’approche pour se positionner sur un marché doté d’un immense potentiel”, lance Alain Laidet.

Et d’ajouter : “en 2020, 800 millions de Chinois connectés ont dépensé en ligne un montant équivalent à celui du PIB français, soit 2 300 milliards de dollars, avec une croissance de près de 30 % par an !”

“Ce marché va encore doubler au cours des cinq prochaines années, et plus de 50 % des ventes globales en Chine seront réalisées en ligne dès 2023. Il est donc urgent que les industries françaises et européennes s’y impliquent, mais, c’est sûr : elles doivent aussi beaucoup apprendre et tester.”

Pour vendre, en effet, il est inutile de créer un site web marchand, il sera invisible.

Réalisé à 90 % à travers les téléphones mobiles, ce marché chinois du e.commerce est structuré autour de quelques géants dont le célèbre Alibaba, bien sûr, mais aussi WeChat, JD.com, Douyin, avec quelques dizaines de milliers d’influenceurs qui se situent au carrefour du “social commerce” chinois.

260 millions d’euros de marchandises vendus en moins de 12 heures

Exemple à l’appui : “J’ai un récent exemple à mettre en avant : un influenceur français vient ainsi de vendre …260 millions de marchandises en moins de 12 heures, à destination du marché chinois !”

Parmi les nombreux secteurs qui pourraient particulièrement intéresser ledit marché chinois : la bijouterie.

Concrétement comment va se dérouler “Panda Meetings” ?

Des visio-meetings de 30 minutes, en l’occurrence, des rendez-vous d’affaires en ligne vont être proposées; et ce, à travers des séances de networking permettant de découvrir les offres des prestataires chinois. Heureusement, la langue utilisée ne sera pas le mandarin, mais l’anglais, “une langue que parlent tous les prestataires”, précise Alain Laidet.

Alain Laidet et Betty Touzeau ont en effet sélectionné une trentaine de prestataires “qualifiés” pour ce premier rendez-vous d’affaires.

Ce salon en ligne s’appuie en effet sur l’expertise de cette dernière qui a vécu huit ans en Chine, avant de revenir récemment en France : elle œuvrait uniquement dans le e.commerce chinois dont elle possède une forte connaissance.

Dans le cadre du Plan de relance export

A savoir que ce salon qui est soutenu par Business France et Team France Export dans le cadre du Plan de relance export, est gratuit pour les marques et les retailers : “ce sont les agences chinoises qui paient”, précise Alain Laidet.

Au total, ce salon qui est donc gratuit pour les entreprises peut offrir de belles perspectives pour les PME pas toujours bien outillées pour l’export. Mais bizarrement, aussi étonnant que cela puisse paraître, c’est la première initiative de ce type qui voit le jour en France.

Ce salon dont l’objectif est de devenir pérenne pourrait à terme, une fois les contraintes sanitaires levées, connaître une version physique en Chine…