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Parcours exceptionnel au 1er semestre et diversifications inattendues du e.commerçant lyonnais LDLC.com dans la puériculture et le sabre laser…

Pour tout le monde, LDLC appartient au monde du matériel électronique. Et ça lui réussit plutôt bien avec une croissance de 41,3 % pour un chiffre d’affaires de 314,3 millions d’euros et un résultat net confortable au premier semestre de son exercice. Mais celà n’empêche pas le groupe lyonnais de se diversifier là où l’on ne l’attend pas : dans la puériculture avec un site et là aussi des magasins en dur et des sabres laser connectés à 300 euros pièce…

“Nous avons réalisé une performance historique”, lance avec un large sourire Olivier de la Clergerie, le directeur général du e.commerçant lyonnais LDLC.com.

On savait que les deux confinements avec leurs forts besoins de matériels électroniques avaient été favorables au secteur, mais à ce point ! La société lyonnaise a vu au 1er semestre de son exercice, du 1er avril au 30 septembre, bondir de 41,3 % (+ 21 % à périmètre constant).

Certes, l’intégration de “Top Achat”, acquise en avril 2020, en plein premier confinement a joué un rôle, mais pas seulement. En fait toutes les planètes étaient alignées.

Cinquante-cinq boutiques en dur

Il faut dire que non seulement les sites de e.commerce du groupe lyonnais ont fonctionné à plein, mais ses 55 boutiques en dur (en comptant la toute dernière, à Besançon) considérées comme “essentielles” par le gouvernement étaient aussi pour leur grande majorité ouvertes.

Mieux encore pour le groupe, la rentabilité a été au-rendez, affichant là aussi un score record avec une marge d’EBE (Excédent Brut d’Exploitation) supérieure à 8 % et un résultat net part du groupe de 14,6 millions d’euros contre 7,7 M€ sur les six mois comparables du précédent exercice.

LDLC est bien le leader français du e.commerce de produits électroniques, mais de manière un peu surprenante, Olivier de la Clergerie, en présentant ces chiffres a pointé du doigt deux diversifications quelque peu inattendues au sein de ce groupe à l’univers high tech.

La puériculture d’abord. C’est en rachetant un site de e.commerce que la direction de LDLC a été confrontée au marché de la puériculture. “ Nous n’avons jamais réussi à le faire décoller, ce site, ça été un échec, mais il y avait une pépite en son sein qui connaissait une forte croissance, dans le domaine de la puériculture, “l’Armoire de bébé””, explique Olivier de la Clergerie. Il précise : “Nous sommes d’abord des e.commerçants, nous avons un savoir-faire que l’on peut décliner dans de nombreux domaines…”

La même stratégie que dans le matériel électronique est mise en œuvre, en mixant un site de e.commerce et des magasins en dur.

Le premier magasin a ouvert à Limonest dans l’ouest lyonnais. “Il se développe rapidement” confirme le directeur général de LDLC. Le second vient d’ouvrir ses portes à Orgeval, en région parisienne. A l’arrivée un chiffre d’affaires de 3,4 millions d’euros et une croissance de…149 %. On comprend donc pourquoi le groupe ne compte pas s’arrêter en si bon chemin…

Sabres connectés

Certes, l’autre diversification, les sabres laser connectés “Solaari” appartiennent à l’univers high tech, mais cette fois côté jouet. Des jouets haut-de-gamme pour petits et grands, fruit, explique le groupe de deux ans et demi de Recherche&Développement ; ils sont vendus à 300 euros pièce, tout-de-même.

Ce sabre laser entièrement connecté et personnalisable se décline en plusieurs modèles.

Il est doté d’une autonomie de 6 h 40 et réagit au mouvement pour émettre des sons, tandis que son faisceau lumineux peut être modifié grâce à une application sur smartphone. De quoi permettre des combats épiques en famille…

Ces nouveaux produits devraient contribuer à abonder le chiffre d’affaires des six mois à venir.

Celui-ci devrait se maintenir sur la même lancée, puisque Olivier de la Clergerie vise un objectif d’au moins 660 millions d’euros de chiffre d’affaires sur l’ensemble de l’exercice. A ce rythme, le milliard d’euros de CA pourrait arriver assez vite…

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