Plastic Omnium Environnement regroupe ses activités à Saint-Priest et remporte un important marché avec la Métropole

La division « Environnement » de Plastic Omnium était éparpillée sur plusieurs sites dans la Métropole lyonnaise. Ils sont désormais regroupés à Saint-Priest, dans l’Est lyonnais.

 Les trois bâtiments construits qui représentent 5 000 m2 de superficie sont déployés sur un terrain de 20 000 m2, permettant des aménagements ultérieurs.

 Un investissement de 6 millions d’euros réalisé par Sofiparc, la filiale immobilière du groupe Burelle SA auquel appartient Plastic Omnium Environnement.

 Ces trois bâtiments regroupent les activités concernant près de sept millions d’habitants dont le centre service clients qui accueille les appels des usagers et n’a pas été délocalisé à l’étranger, comme souvent ; ainsi qu’un centre de Recherche&Développement composé de quinze personnes.

 A noter que le siège historique de Plastic Omnium, entreprise née à Lyon, boulevard Jules Carteret qui subsiste constitue toujours le siège social du groupe dont les principales fonctions sont cependant situées à Levallois en région parisienne.

 « Ce nouveau centre de Saint-Priest constitue une nouvelle et belle vitrine pour Plastic Omnium », se félicite Michel Kempinski, président de Plastic Omnium Environnement, interrogé sur le vaste stand que possédait l’entreprise lors du salon Pollutec qui vient de se terminer ; un stand parsemé des dernières nouveautés du groupe et particulièrement entouré.

C’est cet ancrage lyonnais affiché qui a pu l’aider à gagner récemment, via un appel d’offres, un gros marché de 2 millions d’euros avec le Grand Lyon : deux mille colonnes destinées à accueillir les déchets de verre. Un marché qui auparavant appartenait à un autre opérateur. « Un nouveau matériel au design créé spécifiquement pour la Métropole », décrit le président de PO Environnement.

 Après une phase de ralentissement, le marché redémarre. Plastic Omnium Environnement qui est le leader européen du secteur devrait finir l’année avec une croissance sensible : de l’ordre de 4 à 5 %. « La demande est si forte que nous étudions la possibilité de faire tourner nos usines pendant Noël et le jour de l’an », se félicite Michel Kempinski…