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Acteur historique du transport par câble et fleuron industriel d’Auvergne-Rhône-Alpes, POMA confirme en 2024-2025 son rôle stratégique dans la transformation des mobilités françaises, aussi bien en montagne qu’en ville. Entre réalisations emblématiques, innovations technologiques, projets de réemploi et développement international, le groupe isérois affiche une dynamique affirmée qui renforce sa position d’acteur majeur de la transition écologique.

Une activité portée par la montagne, modernisée et repensée

De Saint-Gervais à Tignes en passant par les Deux Alpes, les Arcs, Courchevel ou Val Cenis, les stations alpines font appel à POMA pour réinventer leur accessibilité. Le transport par câble devient un levier concret d’adaptation au changement climatique, au service de stations en quête de diversification et de sobriété énergétique.

Parmi les projets phares :

  • Le 3S Jandri aux 2 Alpes : 6 km de ligne tricâble reliant la station au glacier, équipé de cabines 32 places Symphony, fonctionnant sans hydrocarbures.

  • Transarc aux Arcs : cabines 10 places, système DirectDrive® et ECODRIVE pour optimiser les performances et réduire les émissions.

  • Télécabine du Vallon (mise en service en 200 jours) ou encore le télésiège Marais à Tignes illustrent la recherche d’efficacité, de confort et de limitation de l’impact paysager.

Autant de projets qui marquent un tournant vers des infrastructures sobres, silencieuses, mieux intégrées, pensées pour une clientèle quatre saisons.

Réemploi et écoconception : vers une industrie du câble circulaire

L’un des faits marquants de 2024-2025 réside dans l’accélération du réemploi des équipements. À Val Cenis, le télésiège Roches-Blanches a été reconstruit avec 90 % de pièces récupérées à Val Thorens. Ce type de projet permet de :

  • réduire les émissions de CO₂ liées à la fabrication de composants neufs,

  • prolonger la durée de vie des équipements,

  • baisser les coûts pour les exploitants.

POMA prévoit de réimplanter 2 à 3 équipements chaque année, avec déjà plusieurs opérations en cours : un télésiège 6 places aux Carroz (issu de Saint-Lary) et un appareil 4 places transféré au Grand-Bornand.

Ces démarches s’inscrivent dans une logique industrielle circulaire, où la modernisation rime avec frugalité matérielle et ancrage local.

Une industrialisation ancrée en Auvergne-Rhône-Alpes

Avec 60 % de ses effectifs implantés dans la région, dont le site principal de Voreppe (Isère), POMA est un pilier de l’industrie AURA. En 2024, le groupe a mis en service l’extension de son usine historique, pour augmenter ses capacités de production tout en réduisant son empreinte environnementale.

Les filiales du groupe – Sigma, spécialisée dans les cabines, ou les entités dédiées à l’exploitation et la maintenance – renforcent la verticalité de l’offre. Cette maîtrise complète du cycle de vie des installations (de la conception à la maintenance) constitue un avantage compétitif dans les projets globaux.

Avec 1 550 collaborateurs et un chiffre d’affaires de 505 M€ dont 70 % à l’export, POMA incarne une industrie régionale tournée vers le monde, mais fidèle à son socle territorial.

Des projets urbains qui confirment la pertinence du câble en ville

Longtemps cantonné à la montagne, le câble aérien fait désormais son entrée dans les villes françaises. En 2025, Ajaccio mettra en service sa première télécabine urbaine, avec 4 stations multimodales sur un tracé de 3 km. Objectifs : désengorger la ville, relier les pôles clés, réduire l’usage de la voiture.

Autre exemple : Vitrolles, avec un ascenseur incliné reliant une zone d’activité à la gare, conçu avec Eiffage et Ingérop. Des appels d’offres sont en cours à Marseille, Saint-Denis de La Réunion, Toulouse, Brest, etc.

Pourquoi un tel engouement ?

  • Faible emprise au sol,

  • Mise en œuvre rapide,

  • Capacité à franchir des obstacles (voies ferrées, collines, fleuves…),

  • Intégration dans les réseaux multimodaux.

POMA répond à cette demande avec des systèmes éprouvés, une expertise de conception intégrée et une expérience forte dans la maintenance en milieu urbain. À Ajaccio, le groupe assurera même l’exploitation de la ligne pendant 10 ans, en groupement avec un partenaire local.

JO d’hiver 2030 : une opportunité pour les acteurs de la mobilité alpine

Alors que la France s’apprête à accueillir les Jeux olympiques d’hiver 2030, POMA se positionne déjà comme partenaire technique des territoires candidats. L’enjeu est double :

  • fournir des infrastructures performantes, réutilisables et sobres,

  • accompagner la transformation des mobilités dans les vallées alpines.

Des solutions comme les ascenseurs valléens, capables de réduire jusqu’à 274 tonnes de CO₂ par an, incarnent cette approche. Elles peuvent relier gares, centres-villes et domaines skiables sans construire de route ni tunnel.

POMA espère faire de ces JO un accélérateur de changement, où la montagne s’équipe pour demain, avec des équipements pensés pour durer et s’adapter.

Une mobilité désirable, au service de la qualité de vie

Avec ses projets en montagne comme en ville, POMA incarne une autre idée de la mobilité : plus silencieuse, plus fluide, plus respectueuse de l’environnement. Grâce à :

  • la motorisation DirectDrive®,

  • les cabines Symphony ou EVO XLINE,

  • les solutions LIFE R’way et ECODRIVE,

… le groupe repousse les standards en matière de confort, d’intégration paysagère, d’accessibilité et de sobriété.

Le transport par câble n’est plus une niche : c’est une réponse concrète aux grands enjeux du XXIe siècle, dans un contexte de congestion urbaine, de contraintes foncières, et de dérèglement climatique.