Poxel : placement plutôt laborieux de la 1ème « intro » rhônalpine de l’année, mais 1ère cotation TGV…
Le 1er prix de l’action a été fixé lors du pré-placement en Bourse à 6,66 euros par action, dans la fourchette basse. L’introduction, laborieuse, contraste en revanche avec la première cotation qui voit l’action s’envoler de plus de 60 % à plus de 11 euros !
La biotech lyonnaise Poxel va-t-elle donner le « la » des introductions en Bourse ?
Une certitude en tout cas : son introduction en bourse sur le compartiment C du marché réglementé d’Euronext, la première cette année pour une société rhônalpine, a été une réussite. Lors de la première cotation, du moins, le lundi 9 février.
Pour son premier jour de Bourse, le lundi 9 février, donc, le titre a pris plus de 60 %, dépassant les 11 euros ! Une bonne opération pour ceux qui ont eu la bonne idée d’acquérir des actions lors du premier placement. Un succès qui contraste cependant avec la phase préalable de l’introduction qui a été quelque peu laborieuse.
Certes, Poxel a clôturé son opération d’introduction en Bourse le vendredi précédent en levant 25 millions d’euros, via l’émission de 3,75 millions d’actions nouvelles.
Le prix de souscription avait été alors fixé à 6,66 euros, soit au plus bas de la fourchette indicative de prix, établi entre 6,66 et 8,14 euros.
En outre, si l’offre initiale a été intégralement servie (placement global et offre à prix ouvert), ce n’est pas le cas de la clause d’extension, qui n’a pas été exercée totalement : à hauteur de 73 % seulement.
Reste que 3 749 999 actions nouvelles ont été émises dans le cadre de l’offre au public et du placement global, permettant la réalisation d’une augmentation de capital de 25 millions d’euros.
L’entreprise s’était donné pour objectif de lever entre 22,5 et 27,5 millions d’euros.
La biotech lyonnaise a en outre consenti à Société Générale, agissant au nom et pour le compte du syndicat bancaire, une option de surallocation, exerçable jusqu’au 6 mars inclus, portant sur un nombre maximum de 281 249 actions nouvelles (après exercice de la clause d’extension), soit un montant d’environ 1,9 million d’euros supplémentaires.
« C’est une étape phare pour le développement de notre société », se félicite Thomas Kuhn, le directeur général de Poxel.
Il ajoute : « Ce succès est d’autant plus important que nous avons diversifié notre structure capitalistique auprès d’investisseurs institutionnels de premier plan tant aux États-Unis, qu’en Europe et en Israël, ainsi qu’auprès de nombreux actionnaires individuels en France. »
Pour lui, la réussite de cette introduction « constitue un signal fort pour la reconnaissance internationale de la société et la poursuite du développement de nos candidats médicaments antidiabétiques. »
Cette augmentation de capital va permettre à Poxel de se développer notamment en Asie, « marché le plus accessible pour une croissance forte, en avançant le développement de l’Imeglimine (NDLR : le médicament produit par Poxel), principalement au Japon, et ainsi en faire un produit prêt pour un programme de phase 3 mondial. »