Renault Trucks annonce la construction d’une nouvelle plateforme logistique à Saint-Priest de… 46 000 m2 : un investissement de 132 M€
Décidément les annonces de nouvelles plateformes logistiques, pas bien aimées des écologistes, sont en train de se multiplier.
Il y a celle, gigantesque, en l’occurrence de 16 000m2 annoncée par Amazon ; puis la semaine dernière la confirmation que les recours ayant été expurgés, le transporteur US DHL allait bien construire sa base logistique de 17 000 m2 pour 121 millions d’euros.
Renault Trucks n’est pas en reste puisque la filiale du groupe Volvo vient annoncer » la construction d’un nouveau bâtiment à énergie positive au cœur de son site de Lyon Saint-Priest. »
Celui-ci s’étendra sur 46 000 m2. Ce qui représente un investissement de 132 millions d’euros.
Le bâtiment, qui ouvrira ses portes en 2028, accueillera le centre mondial de distribution des pièces de rechange de la marque. Il s’agit là de remplacer des installations anciennes.
Une manière explique Renault Trucks et le groupe Volvo de confirmer « l’ancrage territorial de Renault Trucks dans la métropole de Lyon. «
Explications : l’actuel bâtiment centenaire du centre de distribution, situé à Vénissieux, n’était plus adapté aux exigences environnementales et opérationnelles des activités de logistique. »
Renault Trucks explique avoir étudié toutes les options, y compris le transfert de l’activité vers un autre site. Le constructeur a finalement fait le choix de réimplanter sa plateforme logistique sur le site de Saint-Priest, à l’emplacement actuel de son usine de fabrication de ponts et d’essieux.
Construit à la place de l’ancienne usine
Il reconstruit cette fois non pas la ville sur la ville, mais l’entrepôt logistique sur l’usine.
Cette usine de fabrication de ponts et d’essieux s’apprête par ailleurs à déménager à Vénissieux, commune proche, au plus près de l’usine de fabrication des moteurs.
Ainsi, au cours des trois prochaines années, des travaux seront menés en vue de la réimplantation de la plateforme logistique sur le site de l’ancienne usine, nécessitant au préalable la destruction du bâtiment existant et la dépollution des sols.
Aucun doute pour le constructeur de poids-lourds : « la réhabilitation de cette friche industrielle respectera le principe de zéro artificialisation des sols. «
Le bâtiment, qui accueillera près de 500 salariés, sera composé d’un entrepôt flexible et évolutif de 46 000 m2 intégrant un stockage standard, une zone entièrement automatisée dédiée aux petites pièces, ainsi qu’un espace réservé au stockage des batteries.
En sus, une zone de bureaux de 4 000 m2 « favorisera le travail collaboratif et assurera l’efficacité opérationnelle. »
Un bâtiment à énergie positive
Enfin, le nouveau centre de distribution est conçu pour être « un bâtiment à énergie positive. »
Equipé de panneaux photovoltaïques sur l’ensemble de la toiture, il produira de l’électricité renouvelable couvrant ses propres besoins (y compris pour le chauffage du bâtiment, les chariots élévateurs ou encore la recharge des véhicules électriques), mais également les besoins des bâtiments voisins.
« 100 % sans énergie fossile, toutes les installations de ce bâtiment fonctionneront grâce cette électricité renouvelable », assure Renault Trucks.
Le permis de permis de construire sera déposé cette année pour un démarrage de la construction en 2026 et une ouverture de l’activité de la nouvelle plateforme à la mi-2028…