Réseau de Transport d’Electricité (RTE) ouvre à Lyon son nouveau campus européen destiné à accueillir 7 000 stagiaires par an
Pour RTE (Réseau de Transport d’Electricité), son “ Campus Transfo”, est tout bonnement « le plus grand campus européen de formation du système électrique » !
Ce nouveau campus de formation maison, destiné aux réseaux du futur, vient d’être inauguré par Xavier Piechaczyk, le président du directoire de RTE, en compagnie notamment d’un certain Jean-François Carenco, ancien préfet de la région Auvergne-Rhône-Alpes, désormais président de la Commission de Régulation de l’Energie (CRE).
Le rôle qui lui est désormais dévolu : répondre aux évolutions de la demande générées par la transition énergétique, en l’occurrence, contrôle-commande, courant continu haute-tension, systèmes d’information, etc.
“Le réseau de transport d’électricité est une infrastructure centrale dans la mise en œuvre de la transition énergétique. Il doit et devra tenir toutes ses promesses et garantir à tous et à tout moment, l’accès à une électricité sûre et décarbonée. C’est une aventure industrielle et humaine qui impliquera de développer des technologies de pointe et les compétences associées : à ce titre, Campus Transfo est un atout majeur pour RTE”, a expliqué lors de cette inauguration, le président du directoire e RTE
Ce méga-campus a un budget de fonctionnement évalué à 76 millions d’euros.
Il va bien falloir une telle enveloppe pour accueillir près de 7 000 personnes chaque année qui bénéficieront au total de 450 000 heures de formation.
Le choix de son implantation dans la région Auvergne Rhône-Alpes n’est d’ailleurs pas dû au hasard, puisque RTE compte bien s’appuyer pour ce faire sur des partenaires comme SuperGrid, un Institut pour la Transition Energétique (ITE) créé en 2014, qui développe différentes expertises dans les réseaux haute tension.
Ce nouveau “Campus Transfo”’ se déploie sur près de 30 000 m2.
Il va falloir en effet accompagner de manière soutenue la transition énergétique. L’an dernier, RTE a investi 135 millions d’euros en Auvergne Rhône-Alpes et prévoit d’injecter jusqu’à 675 millions d’euros d’ici 2025…
Les projets de développement en la matière ne manquent pas, avec 6 500 mégawatts de panneaux solaires prévus d’ici 2030, contre 1 200 aujourd’hui ; sans oublier les 2 500 mégawatts d’éolien programmés, contre 600 actuellement et le développement de l’interconnextion des réseaux entre la France et l’Italie donc la mise en service est prévue en 2022…