Le Cerema signe avec la Métropole de Lyon
Avec l’extension de la Zone à faibles émissions (ZFE) lyonnaise effective dès ce 1er septembre 2022 la ville et la métropole de Lyon affirment leurs ambitions de réduire l’impact des véhicules trop anciens ou non conformes.
C’est toujours dans cette dynamique 100% verte que la métropole de Lyon signe cette convention de partenariat avec le Cerema. Cela permettra à la métropole d’être accompagnée par le Cerema sur différentes thématiques, en particulier sur l’urbanisme et les mobilités. En ce sens le centre travaillera conjointement avec la métropole pour le développement de la « la ville apaisée, la ville à 30 Km/h, le plan piéton ou encore le plan vélo ».
Comme rappelé précédemment, la ZFE et son extension feront aussi l’objet de travaux commun en le grand Lyon et le Cerema. Le Cerema a fait de Lyon son fief en y installant son siège. Le centre emploie d’ailleurs environ 500 personnes sur la métropole.
Suite aux polémiques sur l’appel de l’État a des collectivités il est donc important pour moi de pérenniser Cerema
explique le président de la métropole de Lyon Bruno Bernard.
C’est une convention cadre qui liste les sujets ! « L’idée c’est qu’on liste le champ du possible » précise le président du Grand Lyon.
Pour cela « il fallait déterminer quels étaient les compétences du Cerema afin de répondre aux besoins des collectivités ». Les principaux sujets abordés relèvent du traitement des eaux sur l’assainissement pluvial ou encore la réduction des macro-déchets…
Le président de la Métropole précise que malgré cet convention il ne sera pas fermé à des propositions du secteurs privé.
Un statut particulier
Aussi depuis le décret d’application de la loi 3Ds du 21 février 2022 le Cerema est à la fois un établissement public national et local.
Ce statut marque une nouvelle étape dans l’évolution du Cerema. Il ouvre une voie nouvelle dans la relation entre l’État et les Collectivités territoriales car c’est la création du premier établissement public à pilotage partagé.
Cela permet au Cerema de conserver sa position d’expert de référence en matière de transition écologique et de cohésion territoriale tout en ouvrant une voie nouvelle dans la relation entre l’État et les Collectivités territoriales.
L’intérêt de ce changement statutaire est de simplifier les relations entre Cerema et les collectivités afin de ne pas être bloqué au niveau administratif.