Succès de l’introduction en Bourse de la Lyonnaise Obiz qui lève près de 12 millions d’euros
Si l’année 2020 s’est révélée très pâlichonne en termes d’introduction en Bourse, ce ne devrait pas être le cas de 2021 qui semble assez bien partie en la matière. On sait qu’à l’instar de l’hebergeur OVH quelques grosses “intros” se profilent, mais d’autres plus petites émanant de la “tech” ont déjà sauté le pas.
C’est le cas de la société lyonnaise Obiz, spécialiste du marketing relationnel qui devait lever près de 12 millions d’euros si elle fait jouer intégralement la surallocation envisagée de son offre d’actions en cas de succès, or, c’est le cas.
Obiz permet à des entreprises de fidéliser leurs clients ou leurs salariés en leur proposant des offres promotionnelles, exclusives et personnalisées, qu’il sélectionne au sein d’un vivier de 35.000 partenaires
La société lyonnaise fondée en 2010 qui a réalisé l’an dernier un chiffre d’affaires de 15,4 millions d’euros vient en effet de s’introduire sur le marché “Euronext Growth”.
La demande globale d’actions lors de cette introduction a représenté 13 millions d’euros au prix de l’offre (7,50 euros l’action), soit un taux de sur-souscription de 1,45 fois.
Ce qui devrait porter la capitalisation boursière de la société à 31,3 millions d’euros.
La première cotation est programmée pour le 26 mai.
Pour Brice Chambard, le fondateur et Pdg d’Obiz : « Cette levée de fonds va nous permettre d’amplifier le succès de notre modèle vertueux, de croissance éthique et rentable, à travers l’accélération de notre développement organique, mais aussi via la réalisation d’opérations de croissance externe. Notre ambition est de faire d’Obiz la plateforme affinitaire éthique de référence du marché du marketing relationnel, en France et en Europe.”
Cette introduction en Bourse devrait permettre en tout cas à l’entreprise de poursuivre sa route vers l’objectif qu’elle s’est fixé : “ un chiffre d’affaire de 50 millions d’euros à l’horizon 2025, hors éventuelles opérations de croissance externe, dont environ 25 % au titre des programmes relationnels et affinitaires, et 75 % au titre des boutiques e-commerce. “
Photo-Brice Chambard, Pdg d’Obiz