Trois ans après son arrivée à Lyon, Uber Eats assure travailler avec un millier de restaurants
Dans un marché de la livraison de repas à domicile, très concurrentiel, face à ses challengers historiques, Uber Eats s’affiche comme leader, trois années après son arrivée à Lyon.
« Lorsque nous somme arrivés à Lyon en novembre 2016, nous avons débuté avec 70 restaurants. Nous étions restreints géographiquement au centre de Lyon », se remémore Guillain Borde, le directeur de l’expansion d’Uber Eats.
Il ne cache pas sa satisfaction : « A ce jour, nous travaillons avec un millier de restaurants partenaires. Ils bénéficient pour ce faire d’une grande souplesse, c’est à la carte. »
Pour se développer, Uber Eats avait besoin de têtes d’affiche : elles sont venues à la livraison à domicile, à l’instar de Joseph Viola ( Daniel & Denise), voire Christian Têtedoie , ou encore le médiatique Greg Cuilleron.
On y trouve aussi des maisons des Halles Paul Bocuse à Lyon, comme -Cellerier ou Toké, par exemple, etc.
Des plus classiques, donc, jusqu’au burger, bien entendu.
Un vrai marché de la livraison à domicile s’est ainsi développé au cours des dernières années, concurremment à la restauration classique à table, au sein même des restaurants partenaires.
« C’est très variable, mais certains établissements arrivent à faire 30 % de chiffre d’affaires additionnel avec la livraison à domicile », constate Guillain Borde.
Restaurants virtuels
De même, on a pu assister à la naissance de « restaurants virtuels », c’est-à-dire spécialisés uniquement dans la livraison à domicile et qui ne font donc que ça.
D’après Uber Eats, ils seraient près de 70 à Lyon dont deux semblent « cartonner » : La Pizza Lyonnaise (depuis le restaurant Le Tacos Lyonnais) et L’atelier de la Poutine, (depuis le restaurant Guys & Son’s).
Au bilan, « depuis notre arrivée à Lyon, nous avons assuré la livraison de plusieurs centaines de milliers de commandes », se félicite Guillain Borde.
S’appuyant sur cette première phase, Uber Eats compte désormais plusieurs milliers de coursiers sur la région lyonnaise « qui bénéficient de la flexibilité maximum pour travailler avec nous, quelques heures pour certains, pendant quelques mois pour d’autres : de manière plus suivie pour d’autres. »
Désormais, Uber Eats élargit son spectre de livraisons : aux repas s’ajoutent notamment des petits déjeuners, voire même des goûters, le tout dans le cadre d’un élargissement des plages horaires…
Quelle sera la prochaine étape ?