Une start-up lyonnaise veut ubériser le marché du pressing en grand : elle lève 685 000 euros
Elles sont une dizaine en France à vouloir en effet renouveler le monde du pressing.
Dont une à Lyon, « My Little Pressing » à la forte ambition.
A telle enseigne qu’elle vient d’opérer une levée de fonds de 685 000 euros pour doper son activité qui est en plein développement.
Le concept sur le papier est assez simple : il s’agit d’un service de collecte et de livraison de pressing à domicile ou au bureau, déjà opérationnel à Lyon et à Annecy. La start-up a lancé ses premières actions depuis quatre ans.
Ainsi, depuis 2019, My Little Pressing propose un service de pressing, mais aussi de cordonnerie et de couture en collecte et livraison gratuite à Lyon et Annecy.
Comme pour commander un pizza ou un burger, tout passe par l’appli : nettoyage de doudoune, pressing de costumes, talons de chaussures à ressemeler, ourlets à coudre, chemises à repasser, fermeture éclair à changer, voire même encore nettoyage de fauteuil…
A l’origine du concept, on trouve un chef d’entreprise déjà bien connu sur la place lyonnaise, , Fabrice Faure, Pdg du groupe de travail temporaire LIP.
A noter que la start-up n’opère pas le pressing elle-même, mais travaille avec quatre pressings partenaires lyonnais.
« My Little Pressing » s’occupe donc de son côté, de la livraison avec ses propres livreurs en CDI.
Un marché professionnel intéressant chez les TPE et les PME
A noter que l’entreprise s’intéresse aussi aux marché professionnels, les TPE et PME étant trop modestes pour intéresser les blanchisseries industrielles, il y a donc un vide à combler et « My Little Pressing » entend s’y employer.
Cette première levée de fonds de 685 000 euros est réalisée auprès de business angels de la place lyonnaise, de Bpifrance, du Crédit Agricole et du Crédit Mutuel.
L’objectif pour les dirigeants de la start-up est clairement de mener l’expansion de la société au niveau national et même international.
« My Little Pressing » ambitionne ainsi de « se déployer dans cinq nouvelles villes de province d’ici 2024, et dans un total de douze villes en France et à l’étranger d’ici la fin de cette année. »
La levée de fonds devrait aussi permettre à la start-up lyonnaise « d’améliorer sa technologie pour structurer en interne ses processus et optimiser ses tournées. »
Little coursiers
Dans cette optique, My Little Pressing vient de se lancer dans la R & D avec la création d’un algorithme en interne pour optimiser les trajets de ses « Little coursiers ».
Objectif de son directeur et co-fondateur, Alexis Lepetit, « tripler le chiffre d’affaires 2023 à plus d’un million d’euros ». Et ce, avec un objectif d’atteinte de la rentabilité dès 2024.
Les marges étant réduites dans ce métier, seul le volume permet d’être rentable.
C’est ce que vise « My Little Pressing » qui se met quelque peu la pression…