Une triple direction pour le cabinet d’avocats Lamy Lexel
Le cabinet d’avocats basé à Paris et Lyon a présenté fin janvier sa nouvelle direction dans ses nouveaux locaux. Spécialisé dans le droit des affaires, il sera dirigé par trois avocats, avec une nouvelle stratégie mise en place par les 14 associés qui le composent.
Une nouvelle direction pour Lamy Lexel
Aurélie Dantzikian-Frachon, Pierre-Antoine Farhat et Guillaume Limouzi. Voici les trois noms avec lesquels il faudra composer pour s’adresser aux têtes pensantes de chez Lamy Lexel. Les associés du cabinet d’avocats basé à Paris et Lyon ont pris la direction de ce dernier depuis janvier.
Âgée de 40 ans, Aurélie Dantzikian-Frachon occupe la fonction de présidente. Pierre-Antoine Farhat, 37 ans, est en charge de la direction générale tandis que Guillaume Limouzi, 49 ans, s’installe au poste de directeur général adjoint.
« Cette année représente un tournant intéressant avec trois évolutions majeures », a présenté en conférence de presse Pierre-Antoine Farhat. Des évolutions d’ordre « physique », stratégique et organisationnel pour le cabinet spécialisé dans le droit des affaires.
Bien que représentée par ses trois nouvelles têtes, la direction, collégiale, s’appuie sur une équipe de 14 associés. Un « fonctionnement atypique », comme l’a concédé Pierre-Antoine-Farhat.
Nouveaux locaux et nouvelle stratégie pour Lamy Lexel à Lyon
Depuis décembre, Lamy Lexel s’est aussi doté d’un nouvel outil de travail. Au 25, rue Bossuet, dans le 6e arrondissement, le cabinet occupe des locaux flambants neufs.
« C’est un bâtiment pris à l’état de béton brut et qui est à l’image de ce qu’on souhaitait », a poursuivi Pierre-Antoine Farhat. Des locaux doté de plus grands espaces ouverts pour faciliter la collaboration et l’accompagnement des clients.
Idéal donc pour entamer un nouveau cycle stratégique, basé sur ce qui fait l’ADN de Lamy Lexel. « Nous accompagnons la PME/ETI et son dirigeant sur l’ensemble de la définition de sa stratégie », a détaillé l’avocat.
De ce côté les spécialisations de chaque dirigeant permettent une prise en charge globale du client. Axée sur les nouvelles technologies, Aurélie Dantzikian-Frachon a loué « l’esprit d’analyse acéré » et la « capacité de synthèse et à fédérer » de Pierre-Antoine Farhat. Guillaume Limouzi, ancien de chez 505 Games, apporte un regard précis sur les besoins et enjeux des clients.
L’un des objectifs principaux de Lamy Lexel et ses 100 collaborateurs dont 85 à Lyon est de s’affirmer comme un cabinet full-services. « Nous voulons gommer la perception d’expertise pour apporter une réponse globale », a affirmé Pierre-Antoine Farhat. « Les priorités d’un dirigeant sont de maîtriser les risques et accompagner sa croissance. C’est pour cela qu’on est passé d’un mode expertise à un mode projet », a renchéri Aurélie Dantzikian-Frachon.
Le cabinet vise les 15 millions de CA
Dans cette optique, Lamy Lexel agrège les talents. Le cabinet, doté d’une équipe en droit boursier, n’hésite pas non plus à faire appel à des prestataires extérieurs. Correspondants, intermédiaires, etc… tout est fait pour accompagner une « vision transverse et complémentaire », comme s’en targuent les dirigeants.
De cette façon, Lamy Lexel s’affirme comme un cabinet aux capacités reconnues dans divers secteurs : numérique, biotech, industrie lourde ou encore BTP.
Côté chiffres, l’entreprise veut aussi faire gonfler la note. La direction de Lamy Lexel espère ainsi augmenter d’un million d’euros son chiffre d’affaires pour atteindre les 15 millions d’euros cette année.
Pour ce faire, il n’a d’ailleurs pas hésité à enrôler 10 nouveaux salariés (5 à Lyon et 5 à Paris). Un effectif étoffé qui permettra à Lamy Lexel de répondre à sa philosophie première : être en amont le plus tôt possible dans l’accompagnement des dirigeants. Le cabinet entend aussi investir chaque année 150 000 € pour automatiser certains outils comme la rédaction intelligente.