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Cent-cinquante emplois (50 ingénieurs et 100 opérateurs), une extension de 2 000 m2, 250 millions d’euros de chiffre d’affaires à la clef : Duqueine Composites a inauguré le 8 février dernier son nouveau site à Reyrieux dans l’Ain.

Provisoire et financé avec l’aide des collectivités locales, celui-ci est dédié, pour deux ans, à la production des cadres de fuselage, d’encadrements de hublots et de panneaux acoustiques pour le futur A350 d’Airbus, l’avion le plus technologique qui soit. Le temps pour Duqueine Composites de réaliser, à Civrieux, dans l’Ain également les 8 000 m2 nécessaires à la production en série de ces pièces de haute technologie. Outre Civrieux, le groupe qui réalise 35 millions d’euros de chiffre d’affaires, va agrandir ses autres unités de production de Nantes (Loire-Atlantique) et de Roumanie, soit 13 000 m2, au total.

A l’origine, cette société dirigée par Gilles Duqueine, produisait et produit toujours d’ailleurs des roues de vélo (40 000 par an), avant de se diversifier avec succès dans l’aéronautique. L’entreprise décide alors de mettre toute son expertise industrielle au service du futur long courrier et moyen porteur de l’avionneur européen.

Et pousse l’avantage qu’elle avait acquis auprès d’Airbus en concevant et réalisant, il y a cinq ans déjà, une pièce de réacteur de son A 380, avant d’entrer dans le cercle très fermé des fournisseurs de l’A 350 via la signature du contrat très convoité de 30 % des cadres de structures et de hublots de l’A 350.

L’appareil est constitué de trois panneaux composites, là où l’A 320 en demandait quatorze dans sa version métallique. Il doit entrer en service début 2013.