Famar Lyon, le producteur lyonnais de Chloroquine, chère à Didier Raoult, reçoit une offre ferme de reprise

Lyon-entreprise a récemment évoqué les difficultés rencontrées par la société lyonnaise Famar qui a la spécificité de fabriquer des cachets de Chloroquine, un dérivé de la nivaquine, un traitement très largement comme potentiellement efficace contre elle Covid-19, en attendant du moins les différents essais en cours qui vise à prouver son utilité dans la lutte contre le virus.

Or, alors que cette entreprise est en redressement judiciaire pendant de longs mois et attendait un repreneur, on apprend qu’une offre ferme de reprise est enfin arrivée dans les mains des administrateurs judiciaires chargés de maintenir à flot cette société.

Basée à Saint-Genis-Laval, elle est en redressement judiciaire depuis bientôt un an, avec un sérieux risque de ne pas passer l’été.
Le tribunal de commerce de Paris doit prochainement statuer sur cette offre émanant d’un repreneur dont l’identité n’a pas été révélée.

Il y a peu, deux sénateurs PS du Rhône, Annie Guillemot et Gilbert-Luc Devinaz, avaient demandé à l’Etat de nationaliser Famar pour la sauver et garantir la production de Nivaquine pour lutter plus efficacement contre le Covid-19.

Le site lyonnais yon a une capacité de production de 80 millions de boîtes de médicaments par an, à raison de la production “ d’un million de boîtes de 20 comprimés sur 21 à 28 jours”, précise-t-on chez Famar. Et ce, en vertu d’une autorisation de mise sur le marché que l’usine possède déjà. Un avantage certain, sachant que celle-ci met 12 à 18 mois à s’obtenir en temps normal.…