Sauvetage réussi pour la société textile Cheynet (Lyon)
Le spécialiste des tissus élastiques destinés à la lingerie, Cheynet, dont le siège est basé à Lyon (chiffre d’affaires 2009 : 36 millions d’euros) vient de voir son plan de sauvegarde homologué par le Tribunal de Commerce de Lyon.
Dans le but de renouer avec la rentabilité, d’importantes restructurations -malheureusement douloureuses- ont été opérées moyennant la suppression de 250 des 750 emplois que comptait la société.
Quatre usines ont été fermées : Moulinage de Méons à Saint-Etienne dans le Loire, Appia à Saint-Jean-Bonnefonds, dans la Loire également, l’unité T2A basée à Grenoble. L’activité du site Louis Vidon (siège au Grand-Lemps dans le Nord-Isère) de son côté, ferme ses portes, mais elle a été transférée vers l’usine Teinture Impression et Ennoblissement de Savoie (TIES, à Champagneux /73), comptant 40 salariés.
Les activités Tissus Etroits sont désormais réparties sur les sites de Saint-Just-Malmont (300 salariés) et de Berthéas à Saint-Chamond dans la Loire, comptant 90 salariés.
Aureatex basée à Saulce-sur-Rhône dans la Drôme, a repris à son compte l’activité de Moulinage de Méons, ainsi que le guipage.
C’est désormais TIES qui assure l’ensemble de la production de Tissus Larges, alors que le pôle Fil est réparti sur trois unités distinctes : Aureatex, Emile Tardy dont le siège est à Saint Etienne, et les Moulinages du Plouy, dans le Pas de Calais.
Après un deuxième trimestre 2009 marqué par le retour de la rentabilité, les dirigeants tablent au cours de l’exercice 2010 sur un chiffre d’affaires de 41 millions d’euros. Ils comptent investir 2,5 millions d’euros en 2010, notamment pour développer des produits innovants dans les domaines des tissus médicaux et siliconés, un segment de marché d’avenir.