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Les 5 étapes du métier de l’artisan brodeur

Bien loin du point de croix, le métier de brodeur à vécu sa révolution numérique depuis bien longtemps déjà. L’industrie du textile s’est emparé de l’informatique pour permettre le transfert d’images, le flocage sur tissus. D’autres, par le fil et l’aiguille, ont préférés une réalisation plus qualitative en plus ou moins grande séries. C’est le cas de Créativ’Broderie, l’artisan brodeur d’Oullins, aux portes de Lyon, qui propose une broderie haut de gamme. 

   

1- Bien choisir ses textiles

Ce qui détermine le choix d’un textile, ce n’est pas uniquement son intérêt économique. C’est surtout la broderie que l’on image de faire et pour laquelle il ne sera rien de plus que le support” explique Judith Töke. Un textile trop “léger” ne supportera pas une broderie fine. Autrement dit, un textile de faible qualité ne pourra supporter qu’une broderie “low cost”. Ce n’est pas le travail que Créativ’Broderie excelle à faire.

En proposant la sélection de tissus de ses nombreux fournisseurs, Judith Töke prend en compte le besoin complet du client (y compris celui du prix) pour lui assurer un résultat final de qualité. La broderie est une production artistique qui se doit d’être de belle tenue.

2- Numériser ou digitaliser l’image à broder

Créativ’Broderie digitalise l’image à broder. Elle transforme un document papier, un dessin, une photo ou un fichier numérique, en un fichier vectorisé. De cette façon, l’image peut être agrandie sans pertes de qualité et le nombre de piqûres, adaptée à volonté à la finesse du trait. Une image grossière ne pourrait prétendre qu’à une broderie grossière. Cette étape met en oeuvre des compétences informatiques qui doivent suivre les évolutions du métier. La procédure de piquage (programmation ou digitalisation) peut durer de 15 mn à plusieurs heures suivant la complexité du dessin à digitaliser. Aujourd’hui, Créativ’Broderie utilise ainsi la quatrième évolution de son logiciel de brodeur.

3- Monter et ajuster

La broderie un travail manuel ? Oui ! Si l’artisan brodeur maîtrise la texture des tissus, il n’est est pas moins couturier. Suivant les supports utilisés (sacs, casquettes, tabliers, vestes, blousons, etc) il se voit souvent obligé de démonter une poche, une doublure pour la remonter ensuite et ainsi, faire disparaître toute trace de la broderie au verso. L’endroit exact qui va recevoir la broderie est positionnée au millimètre près dans le cadre à broder grâce à un système astucieux de gabarit.

Le cadre à broder est lui-même positionné sur la machine à broder. Le brodeur donne ses instructions sur un grand écran tactile LCD et finalement, envoi la commande. Les différentes machines à broder de Créativ’Broderie sont des machines professionnelles qui  proposent différentes tailles de champ de broderie pouvant aller jusqu’à 500 mm.

4- Broder et surveiller le travail de sa machine

Une fois démarrer, le processus de broderie commence par l’extérieur et converge vers l’intérieur. Dans le cas d’une signature mono couleur, elle commencera alors par un bout pour finir à l’autre bout. Chacune des couleurs est piqué successivement par une aiguille dédiée. Le temps de broderie estimée est suivant le nombre de point et peut aller de 5 mn,… ou 1 heure…. sans compter le temps de préparation et de finition. Comme toute action mécanique, différents facteurs peuvent venir perturber cette étape. C’est la raison pour laquelle une étape de piquage de broderie doit être surveillée, stoppée, corrigée et reprise si nécessaire.

5- Livrer et boire le café

Par livraison, dans la vision idéale de son métier, Judith Töke entend la récupération des textiles brodés par le client, à son atelier d’Oullins. Comme tout bon artisan qui aime et qui partage la passion de son métier, c’est l’occasion pour elle de lui montrer avec fierté le résultat de son travail. Le tout, autour d’un café.

>> Contacter Créativ’Broderie l’artisan brodeur d’Oullins