Kevin CHEDOZEAU met la data au cœur de la formation ALBERT SCHOOL Lyon – LE Entretien ECO 🎦

Kevin Chedozeau : Bonjour Jean-François, merci de m’accueillir aujourd’hui.

Jean-François : Vous êtes le directeur d’une nouvelle école qui ouvre dans quelques jours à Lyon, l’Albert School Lyon, par définition. Mais avant de parler du campus lyonnais, il y a une histoire derrière cette école. Elle a d’abord été créée à Paris et à Marseille. En quelques mots, quelle est l’origine de l’école ?

Kevin Chedozeau : Alors, l’origine de l’école, ce sont Grégoire Genest et Mathieu Schimpl, les deux cofondateurs de l’école, qui sont partis d’un constat. Aujourd’hui, il y a un besoin d’une certaine hybridité dans les talents que l’on forme. L’idée de la création de l’école en 2022 était de casser cette dichotomie entre l’école d’ingénieurs et l’école de commerce, afin de former des étudiants capables d’utiliser les mathématiques, et particulièrement la data, dans le cadre du business. Albert School est une école spécialisée sur la data, la première école « data-driven » même, on peut dire. En 2022, nous avons ouvert et délivré des diplômes conjoints avec l’École des Mines de Paris. Pour la rentrée 2024, nous devrions avoir environ 400 étudiants répartis sur les trois campus.

Jean-François : Dans la pédagogie, vous l’avez bien dit, il y a de la data, il y a du commerce. Concrètement, comment cela se concrétise-t-il ?

Kevin Chedozeau : Il y a trois pôles principaux. Les deux premières années, les étudiants ont environ 35 heures de cours par semaine, avec un accent sur l’excellence académique. Ils ont 9 heures de mathématiques, 7 heures de data/informatique, et 7 heures de business par semaine. En plus, ils suivent des cours d’humanité, qui couvrent des sujets comme la géopolitique, le droit, et la cybersécurité, pour leur permettre de comprendre l’intérêt de la data dans différents secteurs. Cela leur offre une sorte de culture générale élargie. Ils ont également des cours d’anglais.

Pour le Bachelor, c’est ce programme qui est suivi, et pour le Master, il se fait en alternance avec des spécialisations en sustainability, data finance, et d’autres que je retrouverai… On peut toujours consulter le site internet pour ces détails.

Jean-François : Vous ouvrez à Lyon dans quelques jours, dans un campus situé où exactement, et avec quels objectifs pour cette première année ?

Kevin Chedozeau : Le campus est situé à Gerland, dans le 7e arrondissement de Lyon, et la rentrée est prévue pour le 2 septembre. L’objectif est double : offrir une formation différente aux étudiants de la région Auvergne-Rhône-Alpes et être au plus près des entreprises locales, comme nous l’avons fait à Paris et à Marseille. La région Auvergne-Rhône-Alpes est la deuxième région économique de France, il était donc logique d’ouvrir un campus à Lyon.

Jean-François : Vous avez mentionné la data, un domaine qui vous caractérise. Quelles compétences vos étudiants acquièrent-ils dans ce domaine ?

Kevin Chedozeau : La data est un domaine vaste, et nous misons sur l’hybridité des profils. Certains étudiants s’orienteront vers le côté scientifique, comme Data Scientist ou Data Engineer, tandis que d’autres iront vers le côté business, comme la Business Intelligence (BI). Les entreprises ne recherchent pas forcément une compétence spécifique, mais plutôt des profils capables de gérer et utiliser la data de manière stratégique, que ce soit dans les grandes entreprises ou les PME.

Jean-François : Pour rester sur ce sujet, avez-vous déjà des entreprises partenaires à Lyon ?

Kevin Chedozeau : Oui, pour le lancement, nous avons huit entreprises partenaires, dont le Groupe SEB, Vicat, GL Events, Prosol, et Volvo Trucks, entre autres. Ces entreprises joueront un rôle clé dans la pédagogie, notamment en animant des sessions de trois semaines où elles présenteront des cas concrets sur lesquels les étudiants travailleront.

Jean-François : Dernière question, qu’est-ce qui vous a marqué récemment dans l’actualité ?

Kevin Chedozeau : Peut-être l’arrestation du fondateur de Telegram. Sans entrer dans le politique, c’est plutôt l’aspect utilisation des données qui m’interpelle. Aujourd’hui, ces entreprises ont accès à des milliards de données et il y a une vraie question d’éthique à se poser. C’est quelque chose que nous abordons aussi avec nos étudiants.

Jean-François : Merci Kevin d’être venu, et bonne rentrée à vous et vos étudiants. Albert School Lyon ouvre ce lundi 2 septembre. Merci, à bientôt.

Merci à vous de nous avoir suivis. Retrouvez l’émission sur notre site internet, notre chaîne YouTube et nos réseaux sociaux. Passez une excellente journée et à bientôt.