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La CCI Lyon Métropole Saint-Etienne Roanne a déterminé sa feuille de route stratégique pour 2024/2026. Philippe Valentin, son président, en détaille les axes et les projets phares dans cet entretien exclusif.

 

Nous fonctionnons en mode projet, avec un début, une fin, des moyens, des financements et des partenaires. Un exemple est le H des sécurités à Écully, qui sera un pôle de sécurité des biens et des personnes, unique en France et en Europe.

Philippe Valentin, Président  de la  CCI Lyon  Métropole Saint-Etienne Roanne

 

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Retranscription texte

Bonjour à toutes, bonjour à tous et bienvenue dans cet entretien économique un peu particulier cette semaine, car j’ai le plaisir de recevoir Philippe Valentin. Bonjour. Vous êtes, je le rappelle, le président de la CCI Lyon Métropole Saint-Etienne Roanne. Le titre est un peu long, mais on n’oublie personne. Merci Philippe Valentin d’être venu jusqu’à notre studio aujourd’hui avec une raison bien précise. En fait, la Chambre de Commerce a commandé il y a quelques mois une nouvelle étude de prospective. Aujourd’hui, les résultats sont connus. En quelques mots, pouvez-vous expliquer comment et pourquoi vous avez commandé cette étude et qu’est-ce qu’on peut en déduire ?

 

Intégrale

Alors, c’est très simple. C’est une étude prospective qui a duré un an avec une quarantaine d’élus. L’objectif était de définir ce que nous voulions faire, ce que nous devions faire et ce que nous ne voulions pas faire en fonction de nos moyens, qui se restreignent progressivement. Cela a débouché sur six axes principaux où nous intervenons et où tous les projets doivent s’inscrire.

  • D’accord, mais sur les chiffres de cette étude, qu’est-ce qui ressort avant de détailler l’action et la feuille de route ?

C’était principalement pour savoir à quoi peut servir une CCI. Il y a eu des questionnements par rapport aux élus, aux opérateurs, aux entreprises, aux citoyens, pour déterminer ce qu’une CCI devait faire par rapport à ses missions régaliennes. Cela a débouché sur des discussions, et certaines choses ont été confirmées car elles correspondent parfaitement à l’ADN de la CCI. Cela permet d’aller plus vite et de manière coordonnée avec tout l’écosystème.

  • Quelques exemples de choses qu’il faut faire justement, qui ressortent de cette étude ?

Par exemple, un des axes concerne la problématique foncière, qui est de plus en plus rare, et comment faire cohabiter des activités sur ces terrains. Un projet, par exemple, est celui de Méditerranée Rhodanienne, où des terrains inutilisés sont mis à disposition pour de la logistique et de l’industrie, dans une optique de souveraineté, décarbonation et réindustrialisation française. Nous travaillons avec l’État et des partenaires privés pour trouver des terrains adéquats et augmenter l’utilisation de ces ressources.

  • Quand vous dites à moyen terme, c’est dans combien de temps ?

Cela fait plus de deux ans que nous travaillons dessus, et nous accélérons maintenant. Un autre projet concerne la dynamisation des centres-villes et des centres-bourgs. Par exemple, à Villeurbanne, nous avons investi dans des foncières pour réhabiliter des espaces commerciaux et redynamiser les quartiers en partenariat avec des unions commerciales locales.

  • Il y a une ouverture de capital en fait ?

Oui, nous nous associons avec des partenaires pour investir dans l’économie locale, comme nos aînés le faisaient. Nous avons également travaillé sur nous-mêmes pour améliorer notre marge de manœuvre financière, ce qui nous permet d’investir directement dans l’économie.

  • Vous avez parlé de six axes, quels sont les cinq autres ?

Ils concernent l’énergie, avec des projets de transition énergétique comme des ombrières solaires sur des parkings d’exposition ou l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry. Ensuite, il y a les ressources humaines, avec des projets de formation pour les jeunes, comme un village de la formation à Rillieux-la-Pape, et des initiatives de transition écologique.

  • Et les autres axes ?

Il y a aussi la mobilité, avec un focus sur le dernier kilomètre pour les commerçants, et des projets de hub logistique décarboné. De plus, nous développons de nouvelles filières, comme une école de formation pour la filière nucléaire à Saint-Étienne.

  • Quels sont les projets à court et moyen terme ?

Nous fonctionnons en mode projet, avec un début, une fin, des moyens, des financements et des partenaires. Un exemple est le H des sécurités à Écully, qui sera un pôle de sécurité des biens et des personnes, unique en France et en Europe. Ce projet est en cours de finalisation, et nous espérons faire une annonce officielle avant la fin de l’année.

  • Vous avez mentionné que la CCI investit aussi dans des projets comme la LDLC Arena ?

Oui, nous avons investi dans la LDLC Arena en réponse à la demande des entreprises locales. Cela va favoriser l’hôtellerie, la restauration, et c’est un projet cohérent avec notre mission de dynamiser l’économie locale.

  • Merci Philippe Valentin pour ces explications. Y a-t-il un dernier message pour les entreprises ?

Oui, n’attendez pas que la situation soit désespérée pour venir nous voir. Anticipez et venez dès que vous avez des problématiques. Nous sommes là pour aider les entreprises à tous les stades de leur développement, de la création à la transmission.

Merci à vous de nous avoir suivis. Retrouvez l’émission sur notre site internet, notre chaîne YouTube et nos réseaux sociaux. Passez une excellente journée et à bientôt.