Damien Armanté :
Bien sûr ! Le salon L’écosystème se tiendra le jeudi 17 octobre au Palais de la Bourse de Lyon, à deux pas des Cordeliers. Nous attendons plus de 1000 participants : des chefs d’entreprise, entrepreneurs, dirigeants et décideurs du territoire, qui pourront explorer un vaste réseau d’affaires et de communautés professionnelles en un seul lieu. L’idée est de permettre à chacun de trouver le réseau qui correspond à son activité, son métier ou sa zone géographique.
Nous aurons la présence d’associations professionnelles, de syndicats interprofessionnels, de clusters, de business clubs comme celui de notre invité aujourd’hui, ainsi que des structures d’accompagnement comme 60 000 rebonds ou H’up solidaire. Il y aura aussi un espace de connexion avec une dizaine de tables dédiées au networking pour faciliter les rencontres entre chefs d’entreprise. Ils pourront prendre des rendez-vous via notre plateforme salonleecosysteme.com, où ils pourront également s’inscrire gratuitement.
Jean-François Pibre :
Merci pour ces précisions, Damien. Maintenant, tournons-nous vers vous, Marc-Denis Cellucci. Vous êtes co-directeur de BNI Rhône. Pouvez-vous nous rappeler brièvement ce qu’est BNI et sa vocation ?
Marc-Denis Cellucci :
Oui, bien sûr. BNI, Business Network International, est né aux États-Unis en 1987. C’est un réseau de recommandation d’affaires qui s’est étendu dans le monde entier. Le concept est simple : des groupes d’entrepreneurs se réunissent, chacun représentant un métier unique afin d’éviter la concurrence. L’objectif est de se recommander mutuellement pour élargir son réseau d’affaires. BNI, c’est un modèle de franchise qui a pris une ampleur considérable. Aujourd’hui, il y a des réunions BNI à travers le monde, peu importe le fuseau horaire, que ce soit à Tokyo, New York ou Hawaï.
Dans la région Rhône, nous comptons environ 800 membres, ce qui représente un chiffre d’affaires déclaré de 35 millions d’euros par an. En France, nous avons près de 18 400 membres. Ce réseau permet aux professionnels de se développer grâce à la recommandation et au partage de bonnes pratiques.
Damien Armanté :
Marc-Denis, pouvez-vous nous en dire plus sur la logique de recommandation au sein de BNI et sur la méthode qui fait son succès ?
Marc-Denis Cellucci :
Bien sûr. La recommandation d’affaires est le cœur du modèle BNI. Cela repose sur trois piliers : la présence, la fréquence et la formation des membres. Chaque semaine, les membres se réunissent non pas pour vendre directement, mais pour former leurs « commerciaux », c’est-à-dire les autres membres, qui vont ensuite recommander leurs services pendant la semaine. Il y a un directeur consultant pour chaque groupe qui s’assure que la méthode est appliquée.
En moyenne, un membre BNI génère 45 000 € de chiffre d’affaires par an, et cela varie en fonction des professions. Par exemple, les groupes en périphérie de Lyon, notamment dans les secteurs du BTP, génèrent souvent des chiffres d’affaires plus élevés que ceux en centre-ville.
Jean-François Pibre :
C’est fascinant ! Vous avez mentionné des groupes en dehors de Lyon qui fonctionnent particulièrement bien. Pouvez-vous nous expliquer pourquoi ?
Marc-Denis Cellucci :
Cela s’explique par la nature des professions. Le BTP, par exemple, est un secteur où la collaboration est déjà ancrée. Les groupes en périphérie comptent souvent des métiers comme ceux de la construction, où il est plus facile de se garer, d’où leur plus grand dynamisme. On a aussi des professions plus intellectuelles dans les groupes urbains, comme les avocats.
Damien Armanté :
Marc-Denis, quels types d’événements organisez-vous au sein de BNI pour animer cette communauté ?
Marc-Denis Cellucci :
Chaque groupe organise ses propres événements, souvent des soirées, parfois avec des conjoints ou des invités. Il y a aussi des événements inter-groupes pour favoriser les échanges entre membres de différents groupes BNI. Nous organisons également des tables rondes et des présentations avec des invités extérieurs. Par exemple, nous prévoyons un événement dans le Val de Saône en novembre ou décembre qui réunira plusieurs groupes de différentes régions.
Jean-François Pibre :
Et vous serez présent en tant qu’exposant au salon L’écosystème le 17 octobre. Pourquoi avoir choisi de participer à cet événement ?
Marc-Denis Cellucci :
BNI fonctionne beaucoup grâce au bouche-à-oreille, mais nous manquons encore de visibilité. Participer au salon L’écosystème nous permet de rencontrer directement des entrepreneurs et de présenter notre réseau. C’est une occasion de montrer que, même si nous ne sommes pas forcément les moins chers, nous sommes certainement l’un des réseaux les plus efficaces en termes de développement de business.
Jean-François Pibre :
Merci beaucoup à tous nos invités. Nous vous rappelons également que le Salon Écosystème se tiendra le jeudi 17 octobre au Palais de la Bourse. Vous pouvez vous inscrire sur le site du salon. Merci à vous, chers auditeurs, de nous avoir suivis. À bientôt ! C’est la fin de ce 14e numéro de l’Écosystème. Nous vous retrouvons très bientôt pour un nouveau numéro. D’ici là, passez une excellente journée. À très bientôt sur nos réseaux sociaux, notre chaîne YouTube, et notre site internet.