Philippe Bernachon, co-dirigeant, présente la Maison Bernachon
Philippe Bernachon : « La spécificité de la Maison est que l’on va faire notre chocolat à partir des fèves de cacao, ce qui est très rare. On va dire que 98 % des chocolatiers français achètent leur couverture auprès des industriels. »
Quel chiffre d’affaires avez-vous réalisé en 2018 ?
« On est pas loin des 4 millions d’euros de chiffre d’affaires, ca monte, tout doucement. »
Combien la Maison compte-t-elle de salariés ?
« On est 48 en moyenne sur l’année, sans compter le restaurant à côté, qui, eux, sont 5 »
Quelle pâtisserie est actuellement en tête des ventes ?
« Le Président est en tête des ventes du fait peut-être de son design qui est très intemporel. Et puis c’est un gâteau qui a une histoire particulière… »
Quel retour majeur avez-vous de la part des clients ?
« Ce qui revient beaucoup, c’est le moins de sucre, moins de sucre, moins de sucre, moins de sucre. C’est clairement la tendance actuelle. »
Avez-vous réduit la teneur en sucres de vos produits ?
« On essaie de faire des choses un petit peu moins sucrées, mais après cela reste des gâteaux, des sucreries, donc il faut quand même qu’il y ait ce côté très gourmand, sinon ce n’est pas … bon. »
Avec quels pays tissez-vous des liens à l’international ?
« Le Japon reste clairement la cible numéro 1. »
Quels sont vos liens avec le Japon ?
« On travaille avec un grand magasin depuis une dizaine d’années. Ce sont eux qui organisent le Salon du Chocolat au Japon. Chaque année, pendant ce salon avec plein d’autres chocolatiers on part au Japon pour promouvoir nos marques respectives. »
Quel est votre projet professionnel majeur ?
« On aimerait ouvrir un petit point de vente sur Paris. On y travaille tout doucement. »