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Interview croisée d’Antoine TALLIS président de LE [Lyon-Entreprises] et de Damien Armenté, CEO de SuperConnectr les co-organisateurs de #LEcosystème premier du nom, le Salon des Communautés et des Réseaux d’Affaires du territoire organisé par LE [Lyon-Entreprises]. Clap de fin et bilan de cette première édition.

L’interview bilan de LEcosystème #1

Retranscription de l’interview

Jean-François Pibre (Journaliste) :
Retour ici au Palais de la Bourse et c’est terminé pour ce premier salon de l’écosystème. Je suis en présence des deux organisateurs de l’événement : Antoine Tallis, bonjour.

Antoine Tallis (Directeur de Lyon-Entreprises) :
Bonjour.

Jean-François Pibre :
Et Damien Armenté, bonjour.

Damien Armenté (CEO de SuperConnectr) :
Bonjour.

Jean-François Pibre :
Alors, je me tourne d’abord vers vous, Antoine. Un premier bilan chiffré ? Est-ce qu’on a déjà quelque chose à annoncer pour nos téléspectateurs ?

 

L'intégrale

Antoine Tallis :
Déjà, le bilan chiffré, c’est avant tout des professionnels et des représentants de clubs. Il y avait à peu près 150 à 200 visiteurs issus de ces clubs, car chaque club est venu avec 4 à 5 personnes. Ce qu’on a pu observer, c’est que cela a vraiment été l’occasion pour eux d’échanger entre eux. Et au total, on a eu à peu près 800 visiteurs. Maintenant, il faut qu’on vérifie les chiffres parce qu’on a les données de la Bourse, notre propre compteur, etc., donc il faut croiser tout cela. On va aussi compter les annuaires distribués, chaque visiteur a reçu le sien, ce qui nous aidera à affiner le bilan chiffré. Mais c’est plutôt favorable.

Pour une première édition, on est super contents ! On est partis d’une simple idée entre deux cafés début juillet, pendant les vacances scolaires. J’appelle ça un défi, surtout quand on a dû contacter des représentants de clubs qui, pour la plupart, étaient à la plage ! Mais malgré ça, on a réussi à monter ce salon en un mois et demi. C’était osé de réunir des clubs qui n’ont pas forcément l’habitude de se côtoyer, même s’ils se connaissent. Certains collaborent déjà, mais ce n’est pas le cas de tout le monde. Et puis, il y a eu la météo capricieuse. Il suffit de voir : tout le monde repart en barque ce soir, avec des voitures noyées sous un mètre d’eau dans certaines régions. Mais au final, on peut être très satisfaits du nombre de visiteurs.

Jean-François Pibre :
Le soleil pour la deuxième édition, Antoine !

Antoine Tallis :
Le pire, c’est qu’on a eu du soleil en fin de journée, c’est un peu rageant.

Jean-François Pibre :
Merci Antoine. Damien, après ce bilan chiffré avec Antoine, vous avez fait le tour des exposants toute la journée. Comment les avez-vous sentis, malgré la pluie ?

Damien Armenté :
Eh bien, déjà, ils ont réussi à arriver sur place malgré les difficultés : l’autoroute A7 coupée, les trains arrêtés, des inondations… Ça a été un peu l’horreur. Mais malgré tout, j’ai beaucoup échangé avec les exposants et les retours sont très positifs. Certains m’ont même dit qu’ils avaient déjà atteint leur objectif en termes de retour sur investissement à midi. Plusieurs sont repartis avec des dizaines de cartes de visite, que ce soit pour des nouveaux adhérents ou des partenariats.

Ce qui est super intéressant aussi, c’est la qualité des connexions qui se sont faites entre les exposants. C’est ça, la logique de l’écosystème : connecter les communautés et les réseaux d’affaires entre eux. Rien que pour ça, cet événement a déjà apporté énormément de valeur, au-delà de l’audience de visiteurs. Je pense que cela ouvre de belles perspectives pour 2025.

Jean-François Pibre :
C’était justement la question que je voulais vous poser pour conclure : 2025, deuxième édition ? Des aménagements, des surprises ?

Antoine Tallis :
Oui, 2025, évidemment. On est déjà en train de plancher dessus. On a même des partenaires qui nous ont confirmé qu’ils attendaient la deuxième édition. C’est cool ! J’aime quand ça se passe comme ça, un peu comme pour « Le Village Recrute » qui est parti d’une première édition incertaine.

Évidemment, il y a des axes d’amélioration. Par exemple, l’espace pitch, que je trouve super, mais qui n’a pas été utilisé à 100 %. L’espace networking aurait pu être rempli davantage. Avec Damien, on avait envisagé des salles de conférences et des tables rondes, mais pour une première édition, on ne voulait pas trop compliquer les choses au niveau de l’organisation. Mais pour la deuxième, on a un socle solide sur lequel on va pouvoir construire et faire avancer tout ça.

Jean-François Pibre :
On se retrouve donc en 2025, messieurs ?

Antoine Tallis et Damien Armenté :
Avec plaisir !

Jean-François Pibre :
Vivement 2025 sous le soleil ! Merci à vous et à très bientôt pour la deuxième édition.