Changement à la tête de la BP2L : Daniel Karyotis remplace Jean-Pierre Levayer
Le premier, en toute logique devrait diriger la nouvelle Banque Populaire Auvergne-Rhône-Alpes qui doit officiellement voir le jour le 1er janvier 2017, après le vote favorable des trois conseil d’administration en avril dernier ; le second prendra direction de BPCE international
Ça bouge à la Banque Populaire Loire Lyonnais. On sait en effet que les entités alpines, auvergnates et lyonno-ligériennes sont en passe de fusionner.
Ça bouge aussi au niveau des hommes : Jean-Pierre Levayer, directeur général de la Banque Populaire Loire et Lyonnais vient de céder la place à Daniel Karyotis, doté d’une riche expérience au sein d’autres établissements bancaires.
Après avoir pris en charge la Direction générale de la Banque Populaire du Massif Central en mai dernier, Daniel Karyotis occupe ainsi occupe depuis mi-octobre la fonction de directeur général de la Banque Populaire des Alpes et de la Banque Populaire Loire et Lyonnais.
Il occupait auparavant la fonction de directeur général, membre du directoire, en charge des Finances, des Risques et des Opérations du Groupe BPCE, la maison mère ; et ce depuis le 1er décembre 2012.
Après une maîtrise d’économie, il a intégré l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, avant de poursuivre par un 3ème cycle d’analyse économique et financière délivré par le Centre de perfectionnement à l’analyse financière.
Il a débuté sa carrière professionnelle en 1985 à la Société Générale sur les marchés financiers, avant de rejoindre Standard & Poor’s en France, en tant que chargé d’affaires pour m’occuper du secteur banques.
Il a ensuite rejoint en 1992 le Groupe Caisse d’Épargne pour y occuper différentes fonctions de direction, dont la direction générale de la Caisse d’Épargne du Pas-de-Calais en 1998, et la présidence du directoire de la Caisse d’Épargne Champagne-Ardenne en 2001.
Vice-président des champagnes Lanson
De 2004 à 2006, il a occupé la fonction de vice-président du Groupe des Champagnes Lanson International, après son rachat par la Caisse d’Epargne en 2004.
Puis en 2007, il a pris la présidence du directoire de la Banque Palatine, banque des entreprises et du patrimoine du Groupe BPCE qui travaille beaucoup avec les ETI (Entreprises de Taille Intermédiaires). « En tant que dirigeant de banque, j’ai eu la chance d’accompagner au quotidien ces entrepreneurs qui innovent, à la tête de ces entreprises à fort potentiel de croissance dont la France a besoin », explique le dirigeant sur son blog.
Toujours sur son blog, il décrit ses multiples expertises : « La finance est bien sûr, mon terrain de jeu favori mais au-delà l’économie, qui est une matière qui m’a très tôt passionné (j’aurais pu être prof d’économie dans une autre vie…).
Le rating et la mécanique des notations m’ont aussi toujours séduit depuis mon passage chez Standard and Poor’s, me conduisant d’ailleurs, à écrire un livre sur le sujet ainsi que plusieurs articles dans des revues.
Enfin, j’ajouterai une dernière – et particulière – expertise : je suis un modeste spécialiste du… 110 mètres haies ! Je l’ai pratiqué dans ma jeunesse et c’est une discipline que je trouve fascinante, subtile mélange de vitesse et de technicité. Et les Français excellent dans cette discipline ! »
Auteur de deux livres
Il est également l’auteur de deux ouvrages « La notation financière » , sorti en 1995 et « La France qui entreprend » (en 2011).
S’appuyant sur sa riche expérience bancaire, Daniel Karyotis devrait en bonne logique prendre les rênes de la future entité regroupant les Banques Populaires Auvergne-Rhône-Alpes.
Les trois conseils d’administration des Banques Populaire des Alpes, de la Loire, du Lyonnais et du Massif Central ont en effet voté en avril dernier la mise en œuvre de l’étude de faisabilité en vue de leur fusion.
Ce mariage à trois doit être entériné lors des assemblées générales respectives fin 2016 pour normalement entrer en vigueur en janvier 2017.
L’ensemble concernera la totalité du périmètre de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Il affichera deux milliards d’euros de fonds propres, un Produit Net Bancaire de 730 millions d’euros et près de 3 800 salariés. Un poids lourd.
Jean-Pierre Levayer prend quant à lui la tête de BPCE international.