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Elections régionales : Wauquiez et Barnier dans un mouchoir…

…mais d’une courte tête : les militants UMP et UDI de Rhône-Alpes Auvergne préfèrent la candidature de Laurent Wauquiez à celle de Michel Barnier, selon l’Ifop. En revanche, en termes de popularité, c’est Barnier qui l’emporte.

 

Les sympathisants UMP/UDI en Rhône-Alpes et Auvergne préfèrent Laurent Wauquiez à Michel Barnier pour conduire une liste d’union aux prochaines élections régionales, qui arriverait en tête au premier tour devant celle du FN, selon un sondage Ifop publié dans le quotidien Le Progrès.

Le secrétaire général de l’UMP séduit 52 % des sympathisants interrogés dans les deux régions, contre 48 % à l’ancien commissaire européen qui en a appelé à la mi-janvier à l’arbitrage de Nicolas Sarkozy pour choisir une tête de liste.

Pour le premier tour de l’élection, une liste UMP/UDI est créditée de 30 % des intentions de vote, contre 23 % à celle du Front national dont la stratégie pour les élections départementales et les régionales a été dévoilée vendredi par Bruno Gollnisch, conseiller régional sortant en Rhône-Alpes exilé dans le Var aux dernières municipales, et Christophe Boudot, secrétaire du FN dans le Rhône.

Derrière, une liste PS/PRG est créditée de 17 % des intentions de vote, de même qu’une liste du Parti de Gauche et d’EELV – dont l’alliance a été victorieuse aux dernières municipales à Grenoble.

 Le MoDem obtient 7 % des intentions de vote, le PCF 2 % et l’extrême-gauche 2 %.

 Popularité : Queyranne derrière Barnier et Wauquiez

En termes de popularité, cette fois, c’est Michel Barnier qui arrive en tête avec un score de 56 % de très bonne ou assez bonne opinion ; contre 49 % seulement à Laurent Wauquiez et, plutôt cruel pour le président en exercice, 44 % au socialiste Jean-Jack Queyranne, le chef de file sortant de la région Rhône-Alpes qui brigue sa succession à la tête de la future grande région, mais rencontre, pour ce faire, des difficultés au sein même de l’appareil socialiste et de certains de ses barons.

Cette enquête de l’Ifop a été menée pour Le Progrès par téléphone, du 23 au 27 janvier, auprès d’un échantillon de 1 008 personnes de plus de 18 ans, représentatif de la population des deux régions selon la méthode des quotas.