L’X Benoit Desforges intègre Siparex pour prendre la responsabilité du Fonds France Nucléaire
La société lyonnaise de capital-investissement Siparex qui avait emporté, suite à un appel d’offres du Gouvernement la gestion du “Fonds France Nuclaire” a choisi le Polytechnicien Benoit Desforges, ancien directeur de Saclay pour le diriger.
Benoit Desforges rejoint Siparex en tant que directeur d’investissement afin de piloter l’équipe de gestion du Fonds France Nucléaire “qui a vocation à investir dans les PME et les ETI de la filière”, explique la direction de la société de capital-investissement lyonnaise Siparex.
Ce choix s’explique : ce Polytechnicien passé par l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées spécialisation finance d’entreprise cumule treize années d’expérience en finance dans le domaine du Nucléaire, dont six ans chez Areva, où il a occupé entre 2009 et 2015 différentes fonctions, en tant que Risk Manager, puis Financial Analysis and Research Manager à la Direction Relations Investisseurs / Direction Financière du Groupe, puis Senior Manager, Mergers & Acquisitions.
Ces postes stratégiques lui ont permis de mettre en œuvre sa double compétence dans la finance et le nucléaire chez TechnicAtome (1800 personnes), entreprise spécialisée dans les réacteurs nucléaires compacts, dont il était depuis 2015 membre du Comité Exécutif, directeur développement et stratégie et directeur de l’établissement de Saclay, responsable du projet SMR Nuward et de la filiale Arcys, commune avec Framatome.
L’équipe du Fonds France Nucléaire qui va être animée par Benoit Desforges est également composée de Romain Boisson de Chazournes, Directeur Associé, et Nicolas Sluys, directeur adjoint.
Le Fonds France Nucléaire : objectif, 200 millions d’euros
Souscrit par EDF et l’Etat à parts égales et géré par Siparex, le Fonds France Nucléaire investit dans les PME et les ETI de la filière nucléaire, et les accompagne notamment dans leurs projets de croissance organique et/ou externe, ainsi que dans le cadre d’opérations de capital-développement, de transmission ou de recomposition du capital.
Avec un objectif final de 200 millions d’euros à l’horizon 2023, le fonds intervient en position minoritaire, de manière autonome ou en co-investissement, et bénéficie de l’expertise des acteurs clefs de la filière nucléaire.
La participation de l’Etat au fonds s’inscrit au sein du plan France Relance, dans lequel l’Etat consacre 470 millions d’euros à la filière nucléaire sur différents volets liés aussi bien à la modernisation de ses outils industriels et au renforcement des compétences qu’à la recherche et développement.