Transmission de témoin à l’Apave

L’Apave Sud-Europe dont le siège est à Lyon change de patron. Van Phuc Lê qui dirigeait cette structure née de la fusion des Apave Sud et Apave lyonnaise prend du galon et devient vice-président du groupe. Il est remplacé par un ingénieur Arts et Métiers, Patrick Roger.
L’Apave est une structure originale. Cette entreprise composée d’associations chapeautées par une holding sous forme de société anonyme a pour but d’accompagner les entreprises et les collectivités dans la nécessité à laquelle elels sont confrontées, de maîtriser leurs risques techniques, environnementaux et humains. Son rôle est ainsi extrêmement large : de l’inspection au bâtiment, en passant par les essais et mesures, la formation et le conseil. Elle est la plus importante société intégrée en France sur ce créneau.
Ceci explique le poids que représente l’Apave Sud-Europe dont le siège est basé à Lyon : elle est née de la fusion, en 2004, des Apave du Sud et de l’Apave lyonnaise : 3 220 salariés pour 275 millions d’euros de chiffre d’affaires. Dans cet ensemble, l’Apave Rhône-Alpes qui compte seize agence et rassemble 900 salariés.
Van Phuc Lê qui a mené à bien cette fusion en tant que directeur général de l’Apave Sud-Europe vient d’être appelé à de nouvelles fonctions Il est désormais vice-président du conseil d’administration du Groupe, tout en devenant président d’Apave Développement et Directeur général Europe de l’Ouest et Asie d’Apave international.
C’est un ingénieur Arts et Métiers, Patrick Roger qui lui succède à Lyon. Ce dernier a débuté sa carrière en 1980 dans une filiale du groupe Pechiney. Il œuvre ensuite dans une filiale de Thomson, puis chez Moteurs Baudouin, un fabricant de moteurs diesel.
Après une parenthèse comme consultant pour une société spécialisée dans le domaine de la gestion de production, il intégre l’Apave lyonnaise en 1996, devenant en 2004, lors de la fusion, directeur Produits et Développement d’Apave Sud-Europe. C’est donc un homme qui connaît particulièrement bien l’entreprise qui prend la succession de celui qui a su lui donner en sept ans un développement important marqué par un chiffre d’affaires en hausse de 33 % et des effectifs passant de 2 300 à 3 220 personnes.