Un Auvergnat prend la tête de la nouvelle Fédération régionale des Travaux Publics Auvergne-Rhône-Alpes
C’est fait : la Fédération régionale des Travaux Publics Auvergne-Rhône-Alpes regroupant les deux Fédérations est née.
Il aura fallu deux ans pour l’amener sur les fonts baptismaux. Une fusion qui sera effective au 1er janvier 2018 et permet la mise en cohérence du réseau des Travaux Publics avec l’actuelle carte des régions administratives françaises.
A cette occasion, en assemblée générale, les membres des deux Fédérations réunies ont mis à la tête de la nouvelle entité, Pierre Berger, le président des TP auvergnats depuis 2008. Il a été élu Président pour trois ans. Il aura à ses côtés Philippe Puthod, élu président délégué.
Les travaux publics en Auvergne-Rhône-Alpes pèsent 5 milliards d’euros de chiffre d’affaires, 6 250 entreprises, 40 000 salariés. L’Auvergne seule, c’est 800 millions d’euros, 450 entreprises et 6 000 salariés : elle représente à peine 20 %.
Pierre Berger est Pdg du groupe PRS, spécialisé dans l’enfouissement de réseaux secs et humides, et dont font partie les entreprises Gravière à Lempdes (63) et GDCE à Vichy (03).
Le président délégué, Philippe Puthod est directeur régional d’Eiffage Route Rhône-Alpes Auvergne Bourgogne Franche-Comté. Il a présidé le Syndicat professionnel régional de l’industrie routière de 2012 à début 2017.
Sitôt élus, tous deux ont rappelé l’opportunité de cette fusion, qui place désormais la FRTP Auvergne-Rhône-Alpes comme la deuxième de France, tant en nombre d’entreprises représentées qu’en volume d’activité et chiffre d’affaires.
Ils ont expliqué vouloir « assurer la continuité et poursuivre les travaux menés jusque-là par les FRTP Auvergne et Rhône-Alpes, en veillant à toujours défendre les spécificités des Travaux Publics, les différentes spécialités qui les composent et les territoires. »
Leur feuille de route : « maintenir des relations étroites avec les donneurs d’ordre du secteur ; assurer un accompagnement quotidien auprès de ses entreprises adhérentes ; et enfin, guider l’ensemble de la profession vers les mutations numériques, économiques et écologiques auxquelles elle est désormais confrontée. »
Les nouveaux responsables de la Fédération prennent les rênes à une période d’amélioration économique : « Il n’y pas d’embellie, mais une détente. Des affaires qui étaient retardées voire arrêtées sont aujourd’hui beaucoup plus fiables… » s’est félicité Pierre Berger dans une interview à notre confrère La Montagne.