Un chef d’entreprise, David Kimelfeld succède à Gérard Collomb à la tête de la Métropole lyonnaise
Devenu ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, a démissionné de son poste de président du conseil de la Métropole de Lyon. Son successeur n’est autre que son désormais ex-premier vice-président, chargé du développement économique et maire du 4ème arrondissement de Lyon (Croix-Rousse), David Kimelfeld, qui a été assez facilement élu hier.
Sa particularité : il est très sensible à l’économie et au développement. C’est un chef d’entreprise.
Quelques extraits d’un entretien qu’il avait accordé à Lyon-entreprises :
« Je viens du monde de l’entreprise»
David Kimelfeld– « Je viens du monde de l’entreprise. Je suis entrepreneur dans le transport maritime, à la tête d’une société-Tepmare-qui envoie des conteneurs au départ de tous les ports européens, et qui emploie une trentaine de salariés.
C’est la première fois que le premier secrétaire fédéral du Parti Socialiste est un chef d’entreprise. Il s’agit pour moi d’un signe fort. Il y a quelques années, une telle désignation n’aurait pas été possible, j’en serais sorti avec du goudron et des plumes ! Cette fois, à l’occasion de cette élection, il n’y a pas eu l’ombre d’un débat. (ndlr : la situation politique a depuis beaucoup évolué…)
Nous avons tout à gagner à échanger avec les patrons des petites entreprises. Il faut qu’on les entendent, il nous faut connaître leurs soucis, leurs préoccupations.
Telle est l’originalité du Grand Lyon qui a la capacité de développer une intelligence collective au plan économique en partenariat avec les collectivités, la CGPME, le Medef, la Chambre de Commerce, l’Université et tous les autres acteurs.
« Aller plus loin en matière de politique d’innovation »
Mon souhait est que le Grand Lyon puisse aller plus loin en matière de politique d’innovation, de soutien aux start-up.
Je souhaite aussi qu’on puisse aussi aller plus loin dans le domaine de l’immobilier d’entreprises, de développement de pépinières.
Il faut enfin que l’on démarre le projet directeur de la Vallée de la chimie (*) où existent des possibilités foncières extraordinaires, que l’on y implante de nouvelles entreprises, en lien avec le Pôle de compétitivité Axelera chimie-environnement. »
(*) Le projet a été lancé depuis cet interview…