MMA Entreprise Lyon numérise le risque client
A la tête de trois agences lyonnaises, Denys de Vaublanc du cabinet CDVG, explique comment concrètement la compagnie d’assurance MMA numérise l’évaluation du risque client. A l’occasion du salon Entreprise du Futur, l’assureur nous dépeint ses engagements numériques et sa vision de l’interactivité client.
CDVG en quelques mots ?
CDVG est l’acronyme de Cabinet de Vaublanc et Gill. Nous sommes un cabinet lyonnais d’assurance, sous l’enseigne MMA, spécialisée dans l’assurance des entreprises toutes branches. Nous sommes 9 collaborateurs dans 3 agences sur Lyon et Villeurbanne dont 5 personnes dédiées à l’entreprise.
Quel est votre parcours M. de Vaublanc ?
Avec mon associé Lionel Gill, nous avons repris les 3 agences en janvier 2010 et nous n’avons de cesse de les faire progresser régulièrement depuis ! L’un comme l’autre, nous sommes issus du monde de l’assurance puisque nous étions déjà chez MMA Entreprise auparavant.
Pour vous, agent d’assurance, c’est quoi l’entreprise du futur ?
Pour nous assureur, deux points me paraissent essentiels. Le premier porte sur l’aspect interne à l’agence. Son fonctionnement, son management, son interactivité entre les salariés pour agir en commun sur le développement commercial de l’entreprise comme sur le service au client.
Le second point porte sur la dimension externe à l’entreprise et sur la conquête de nouveaux marchés. Comment conquérir de nouveaux marchés via des outils numériques ? Comment établir une relation fidèle et durable avec ses clients, au travers de nouveaux canaux d’échanges et de partages, peut être autour de mises en relation spécifiques.
Avez-vous mis en place un projet de transformation numérique ?
Oui, tout à fait. Comme nous sommes une agence appartenant à un groupe, nous avons des projets qui nous viennent des services centraux de MMA. C’est le cas de la Plateforme 3DRisk pour lequel nous sommes pilote.
Ce projet consiste à numériser le risque client au travers de différents scénarios modélisés en 3D. Chez un client de profil industriel par exemple, si son risque porte sur l’incendie, nous pouvons lui montrer très concrètement sur notre Ipad, différentes animations qui vont mettre en scène dans un entrepôt industriel, différentes causes possibles d’incendie. L’une des plus connues est celui du chariot élévateur rechargé là où sont stockés les cartons d’emballages. L’interprétation que peut alors en avoir le client est de réaménager le poste de recharge de façon à minimiser la proximité de produits inflammables. L’objectif du 3DRisk est de permettre au client de s’identifier à une scène pour lui faire prendre connaissance de risques dont il n’avait pas conscience a priori. Il peut ainsi agir soit par la prévention, soit par le choix d’une couverture appropriée.
Ces informations sont relevées en temps réel, transmises au chargé de clientèle pour étude pendant qu’un compte rendu est envoyé en même temps au client. Avec cet outil, le bénéfice client est celui d’une numérisation de notre expertise, qui lui permet une couverture optimale et adaptée. Côté agence, cette approche nous permet de parfaire la prévention et de cerner l’intégralité des risques d’une profession d’un client et donc d’optimiser nos tarifs.
Le 3DRisk est un projet de compagnie. A notre niveau, nous avons initié une première action de communication avec l’ouverture cette année d’un blog. Celui-ci, en plus de nous rendre plus visible sur le web, a la vraie vocation du blog. C’est à dire de permettre la parole de l’expert pour expliquer et partager avec ses clients, ses partenaires.
Nous nous appuyons également sur les média sociaux grand public tels que Facebook, mais surtout professionnels comme LinkedIn, Twitter et Viadéo, pour porter notre discours. Notre métier étant celui de l’assurance, nous avons fait le choix d’externaliser cette prestation à un Community Manager.
Quels ont été les freins et les bénéfices de cette transformation numérique ?
Nous n’avons pas rencontré de freins majeurs dans le sens ou nous avons externalisé cette communication digitale. Et nous avons eu en face de nous, des professionnels compétents. En termes de bénéfices, nous pouvons déjà à ce jour mesurer l’impact de cette action digitale par un taux d’acquisition client chiffrable. Il nous ait plus difficile de mesurer l’impact sur la fidélisation ou sur la notoriété par exemple. Pour l’instant …
Quelles sont les prochaines étapes ?
Nous ne voulons pas en rester là. La phase II de cette action consiste, en plus de centraliser toutes les formes de retours dans un outil dédié, en un travail sur l’interaction entre les clients eux-mêmes. Nous avons des clients qui ont des besoins et d’autres, qui peuvent répondre à ces besoins. En plus du partage des expertises de chacun, nous imaginons aujourd’hui une évolution de notre blog comme moyen de mise en relation. De cette façon, vous pouvez être certain de faire appel à un professionnel qui, tout au moins, sera bien assuré !!!