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Logiciels de facturation certifiés : une solution pour les petits commerces

L’utilisation de logiciels de facturation certifiés est devenue une obligation légale pour les entreprises en France depuis le 1ᵉʳ janvier 2018. Cela découle de la loi de finances 2016 qui vise à renforcer la transparence et la lutte contre la fraude fiscale. Les petits commerces, tels que les artisans, boulangeries et PME, doivent se conformer à cette législation pour éviter les sanctions. Découvrez dans ce guide l’importance de ces logiciels certifiés ainsi que les critères essentiels à prendre en compte lors du choix d’un logiciel adapté à votre activité.

Qu’est-ce qu’un logiciel de facturation certifié ?

Un logiciel de facturation certifié est un programme informatique conçu pour émettre et enregistrer des factures dans un cadre conforme aux exigences fiscales. Depuis l’introduction de la loi de finances 2016, tout logiciel de caisse, de gestion ou de facturation utilisé par les entreprises assujetties à la TVA doit garantir l’inaltérabilité et la sécurisation des données.

De plus, il est essentiel que ces logiciels assurent la conservation et l’archivage des informations. Des solutions comme celles proposées sur le site www.jlogiciels.fr permettent aux petites entreprises de se conformer à ces exigences tout en facilitant leur gestion comptable au quotidien.

Cette obligation concerne aussi bien les petites entreprises que les grandes, notamment celles qui réalisent des ventes à des particuliers. Par conséquent, les petits commerçants doivent s’assurer que le logiciel de facturation qu’ils utilisent est bien conforme aux exigences légales.

La loi de finances 2016 et ses implications

Une série de mesures a été instaurée grâce à la loi de finances 2016 pour lutter contre la fraude à la TVA. Une de ses dispositions les plus importantes a été l’obligation pour toutes les entreprises de s’équiper d’un logiciel ou d’un système de caisse répondant à des critères stricts de conformité.

Depuis le 1er janvier 2018, les entreprises doivent fournir une attestation ou un certificat en cas de contrôle. Ce document prouve que le logiciel utilisé respecte les exigences légales. Cette réglementation s’applique aux entreprises qui effectuent des transactions avec des particuliers et qui sont assujetties à la TVA.

Pour les petits commerces tels que les artisans, les boulangeries et les PME, il est essentiel de s’assurer que leur logiciel de facturation est certifié par un organisme reconnu. Alternativement, ils peuvent également obtenir une attestation de l’éditeur du logiciel.

Les avantages pour les petits commerces

L’utilisation de logiciels de facturation certifiés ne se limite pas à répondre à une obligation légale, elle apporte aussi de nombreux bénéfices pratiques pour les petits commerces. En plus de garantir la conformité fiscale, ces outils offrent des avantages en matière de sécurité, de gestion administrative et d’efficacité opérationnelle.

Conformité fiscale

En respectant les normes légales imposées par la loi de finances 2016, les entreprises évitent les sanctions qui pourraient découler de l’utilisation de logiciels non conformes. De plus, cette conformité assure une gestion rigoureuse des obligations fiscales, notamment en ce qui concerne la TVA. Cette dernière étant un élément clé de la comptabilité d’une entreprise.

Sécurisation des données

Les logiciels certifiés garantissent que les informations relatives aux transactions et aux factures ne peuvent être modifiées ou supprimées sans qu’une trace soit conservée. Cela protège l’entreprise contre toute tentative de fraude ou d’erreur et renforce la sécurité des données comptables.

Simplification des démarches

Un bon logiciel de facturation permet de simplifier la gestion administrative en automatisant la création et l’enregistrement des factures. Cela réduit considérablement la charge de travail administratif.

Gain de temps

Les petits commerçants disposent souvent de ressources limitées. L’automatisation et la facilité d’utilisation des logiciels de facturation certifiés permettent de gagner un temps précieux. En facilitant l’utilisation quotidienne, ces logiciels permettent donc aux artisans, boulangers ou gérants de PME de consacrer à d’autres aspects de leur activité. Il peut s’agir du service client, du développement de leur entreprise, etc.

Les critères de choix d’un logiciel de facturation pour les petits commerces

Lorsqu’un artisan, une boulangerie ou une PME souhaite investir dans un logiciel de facturation, il est essentiel de tenir compte de plusieurs critères. Avant tout, le logiciel doit être certifié, en accord avec la loi de finances de 2016. Cette certification est essentielle pour éviter toute non-conformité pouvant entraîner des sanctions. La facilité d’utilisation est aussi un autre facteur clé.

Les petits commerçants, comme les artisans ou les boulangers, manquent souvent de temps pour suivre des formations complexes. Un logiciel intuitif, facile à prendre en main, permettra de gérer la facturation sans nécessiter des compétences techniques poussées. La possibilité de personnaliser les factures est également importante. Un bon logiciel doit permettre aux entreprises d’ajouter leur logo, des informations légales ou tout autre élément pertinent pour refléter l’identité du commerce et respecter les obligations légales.

En outre, les fonctionnalités proposées doivent être adaptées aux besoins des petites entreprises. Il est essentiel que le logiciel ne se limite pas à la facturation, mais qu’il intègre d’autres options. Il s’agit de la gestion des clients, de la gestion des stocks ou de la génération de rapports financiers. Cela permet de centraliser toutes les informations nécessaires à la gestion de l’activité.

Enfin, le service après-vente et l’assistance technique jouent un rôle crucial. En cas de problème ou de mise à jour des exigences légales, les petites entreprises doivent pouvoir compter sur un service client réactif pour les accompagner et garantir une continuité dans l’utilisation du logiciel.

Les sanctions et risques en cas de non-conformité

Le non-respect des obligations légales liées à l’utilisation d’un logiciel de facturation certifié expose les entreprises à des sanctions financières importantes. Une amende de 7 500 euros est prévue pour chaque logiciel non conforme, avec un délai de 60 jours pour régulariser la situation.

De plus, lors d’un contrôle fiscal, l’absence d’un logiciel conforme peut entraîner une suspicion de fraude ou de manquement aux obligations comptables. Ceci pourrait engendrer des contrôles approfondis et des sanctions supplémentaires.

En somme, l’adoption de logiciels de facturation certifiés est cruciale pour les petits commerces. Cela leur permet de se conformer aux exigences légales dans le domaine et éviter les sanctions. En plus de garantir la conformité fiscale, ces outils améliorent la sécurité des données et simplifient la gestion administrative.