Lyon : l’impact de la crise sur les entreprises
L’impact de la crise serait différent d’une branche d’activité à une autre, mais les plus touchés par la crise selon les constats, seraient les secteurs de la restauration et des cafés, de l’aéronautique ainsi que de l’événementiel.
L’annonce légale : indispensable pour informer sur les bouleversements des entreprises
La situation actuelle est à l’origine de bien des bouleversements au sein des entreprises lyonnaises : cessation d’activité pour certaines, cession de fonds de fonds de commerce, modifications diverses telles que le changement d’objet social ou la modification du capital par exemple pour d’autres, etc.
Ce sont autant de situations qui exigent la publication d’une annonce légale, qui est, pour rappel, obligatoire aussi bien pour la création d’une entreprise, que la cessation d’activité ou pour les modifications majeures (continuation de l’activité malgré les pertes, cession, rectificatif, déclaration d’insaisissabilité…).
Elle permet d’informer l’administration sur ces changements et valide leur mise en œuvre dans l’entreprise dans le même temps. C’est notamment grâce à l’attestation de parution obtenue dans le cadre de la publication que l’entreprise sera en mesure de réaliser les démarches au greffe, sans devoir attendre la parution de l’annonce dans le journal.
Il est possible d’en confier la publication à un site spécialisé ou un journal d’annonces légales.
Concernant le prix de l’annonce légale, celui-ci variera d’une région à l’autre et sera calculé selon le nombre de lignes composées. Pour la région de Lyon, le prix par ligne est de 4,37 euros.
Quelle est la situation des entreprises lyonnaises face à la crise ?
Le début de la crise sanitaire a vu la suspension de l’assignation des entreprises par leurs créanciers afin de donner à celles-ci le moyen de faire face aux difficultés, ou du moins de ne pas en présenter de nouvelles.
Cette assignation étant sur le point d’être levée, les entreprises ont intérêt à anticiper les difficultés que risquerait d’entraîner cette assignation, notamment en prévoyant une conciliation avec l’URSSAFF ou les impôts ou en prenant des mesures de prévention.
Cette précaution concerne surtout les établissements qui connaissaient une baisse d’activité, déjà bien avant la crise sanitaire, qui ont déjà bénéficié des aides pour leurs besoins de trésorerie et qui n’ont pourtant pas pu reprendre leur activité par la suite.
Pour rappel, l’Insee avait déjà publié des chiffres concernant les secteurs touchés en mai 2020, pour la région Auvergne-Rhône-Alpes. Ceux-ci faisaient alors état d’un arrêt avec baisse d’activité à hauteur de 90% pour le secteur de l’hébergement-restauration, -76% pour les services liés à des emplois à domicile, aux musées, aux associations et aux bibliothèques et de -69% pour la fabrication de matériel de transport.
Les chefs d’entreprises œuvrant dans ces secteurs fortement impactés doivent donc faire en sorte, tant qu’ils ont de la trésorerie, de trouver un moyen d’anticiper leurs difficultés, notamment en se rapprochant du Tribunal du commerce de Lyon.