Regard économique sur l’immigration, la durée de travail et la durée de vie
Le livre et la proposition de Mesdames Karine Berger et Valérie Rabault de faire venir 10 millions d’immigrés, pour sauver l’économie Française m’a singulièrement contrarié.
Alors que nous n’avons pas assez d’emplois, que le taux d’immigrés et déjà très important et insupportable pour certains, cette proposition ne peut qu’engendrer encore plus de difficultés, sans résoudre pour autant nos endettements et niveau de chômage.
En fait, tous nos problèmes viennent de la démographie, puisque depuis la dernière guerre, notre durée de vie a augmenté de 22 années et nous vivons 7h 1/2 de plus par jour.
Les charges salariales ont été multipliées par trois depuis le début des années 70, celles des employeurs par deux avec une CSG sur tous les revenus, une Sécu qui rembourse beaucoup moins, forfait hospitalier, médicaments, médecins, des retraites diminuées, des charges sur les retraites, les Assedics, etc… un nombre de bas salaires et revenus jamais aussi importants, un pouvoir d’achat en berne malgré des produits low-cost.
15 années d’études, d’analyse de la France et des principaux pays industrialisés mondiaux m’ont permis de déduire que c’est cette durée de vie qui est la cause de tous nos déficits, et cela depuis 1974, dernière année où nous étions encore en équilibre.
En 2008, notre PIB était trop bas de 20% pour couvrir toutes les dépenses de l’état sans dette. Les gouvernants ne se sont occupés que des budgets de dépenses et pas des rentrées (je ne parle pas des impôts, ni des taxes)
Le PIB étant proportionnel aux heures travaillées, il manque aujourd’hui, au minimum 20% d’heures travaillées pour que notre pays retrouve son équilibre, sans dette annuelle, retraites, Sécu, sans chômage. Le rêve pour ceux qui n’ont jamais connu un tel niveau.
20% cela veut dire aujourd’hui, 40h/semaine, retraite à 66 ans et pour que cela soit pérenne :
« Une durée d’activité proportionnelle à la durée de vie », en tenant compte que les cotisations retraites ne couvrent actuellement que 16 années de pensions (nous sommes à 22 années, soit, aujourd’hui, 6 années de trop, cause du déficit des caisses de retraites et cela n’ira qu’en s’aggravant) Et ce n’est pas le passage au 62ans, effectif en 2018 qui va sauver les caisses de retraites puisque pendant ce temps la durée de vie aura augmenté de plus de 2 années.
Alors travaillons + pour gagner +
+ de travail = + de Social financé
Travailler + pour dépenser mieux
D’autres explications et chiffres et propositions seront apportés dans les prochaines semaines pour mieux vous éclairer sur cette analyse.
Daniel MOINIER