Toute l’actualité Lyon Entreprises

Se préparer à exporter en utilisant des moyens digitaux non conventionnels : le Growth Hacking

Sur le grand démonstrateur digital export du Lab de l’export vous retrouverez le jeune Pdg de la société Germinal qui préconise le “Fake it until you make it”, une notion fondamentale qui permet de faire croire qu’on est local et totalement intégré dans tous les pays du monde ou on le met en place.

Grégoire Gambatto le CEO de Germinal est à l’aise, il maîtrise bien son sujet et semble jouer une sorte de partie de poker menteur dans laquelle il est à la fois le joueur et le croupier.

«  Il permet tout d’abord d’étudier la réaction de notre futur prospect lorsqu’il est dans une situation où il pense que notre produit est disponible dans son pays et d’observer ses réactions. » 

L’utilisation des canaux digitaux permet de réaliser toutes ces opérations à distance et avec des budgets publicitaires restreints.

Pour y arriver, Grégoire pense que, seuls, les outils digitaux peuvent diffuser suffisamment fortement  l’information pour la rendre crédible. « La création d’un site vitrine (ou landing page) est la première étape indispensable, ce sera le point central de notre stratégie de test (puis de conquête de marché si le test se révèle positif). Pourquoi ? et bien tout simplement parce qu’il est très difficile de vérifier si un site présente un produit vraiment disponible ou non, d’autant qu’on peut créer un site vitrine très réaliste en moins de 2 jours de travail. »

Mais le problème fondamental reste d’envoyer du trafic sur ce site virtuel pour que des personnes cliquent sur ce fameux appel à l’action et sur ce sujet, Grégoire Gambatto préconise de faire feu de tout bois.  « Il faudra passer en revue les différents canaux d’acquisition possibles pour votre marché (Linkedin ads, emailing, google ads, facebook ads, etc…) et les tester rapidement, avec des petits budgets, les uns après les autres pour déterminer le plus performant. »

« Il faut ensuite collecter et analyser le maximum de données possibles pour pouvoir conclure. »

 En effet, sans une collecte de données précise, le travail précédent est inutile.

Cela demande d’installer des traqueurs précis qui nous donnerons le taux de conversion que nous aurons défini avec notre appel à l’action. 

 Avec l’analyse de Grégoire, on est loin de la publicité traditionnelle, on rentre dans le fond de la problématique de la promotion sur les réseaux, que ce soit sur un site internet ou sur une place de marché : l’analyse de la data qui va permettre de générer du contact et donc de la valeur, la nouveauté finalement, c’est que ces technologies sont accessibles autant pour des géants de l’agro-alimentaire que pour des PME. 

Vous voulez en parler avec lui ? 

www.lyon.labdelexport.com