Les gens de votre âge vous paraissent toujours plus vieux que vous !
Pour le retour des vacances, il est coutume de parler des décisions prises pour la rentrée, des objectifs à atteindre d’ici la fin de l’année ou tout simplement des « trop belles » vacances trop courtes !!! Je vous propose un soupçon d’humour, une pincée de prise de recul et une poignée de « carpe diem » afin de vous redonner du baume au cœur et de faire attention à vos vraies priorités.
J’ai découvert ce texte grâce à ce merveilleux acteur qu’était Jean Piat.
« Il me semble qu’ils fabriquent des escaliers plus durs qu’autrefois. Les marches sont plus hautes, il y en a davantage. En tout cas, il est plus difficile de monter deux marches à la fois. Aujourd’hui, je ne peux en prendre qu’une seule. A noter aussi les petits caractères d’imprimerie qu’ils utilisent maintenant. Les journaux s’éloignent de plus en plus de moi quand je les lis : je dois loucher pour y parvenir.
L’autre jour, il m’a presque fallu sortir de la cabine téléphonique pour lire les chiffres inscrits sur les fentes à sous. Il est ridicule de suggérer qu’une personne de mon âge ait besoin de lunettes, mais la seule autre façon pour moi de savoir les nouvelles est de me les faire lire à haute voix – ce qui ne me satisfait guère, car de nos jours les gens parlent si bas que je ne les entends pas très bien.
Tout est plus éloigné. La distance de ma maison à la gare a doublé, et ils ont ajouté une colline que je n’avais jamais remarquée avant. En outre, les trains partent plus tôt. J’ai perdu l’habitude de courir pour les attraper, étant donné qu’ils démarrent un peu plus tôt quand j’arrive.
Ils ne prennent pas non plus la même étoffe pour les costumes. Tous mes costumes ont tendance à rétrécir, surtout à la taille. Leurs lacets de chaussures aussi sont plus difficiles à atteindre. Le temps même change. Il fait froid l’hiver, les étés sont plus chauds. Je voyagerais, si cela n’était pas aussi loin. La neige est plus lourde quand j’essaie de la déblayer. Les courants d’air sont plus forts. Cela doit venir de la façon dont ils fabriquent les fenêtres aujourd’hui.
Les gens sont plus jeunes qu’ils n’étaient quand j’avais leur âge. Je suis allé récemment à une réunion d’anciens de mon université, et j’ai été choqué de voir quels bébés ils admettent comme étudiants. Il faut reconnaître qu’ils ont l’air plus poli que nous ne l’étions ; plusieurs d’entre eux m’ont appelé « monsieur » ; il y en a un qui s’est offert à m’aider pour traverser la rue.
Phénomène parallèle : les gens de mon âge sont plus vieux que moi. Je me rends bien compte que ma génération approche de ce que l’on est convenu d’appeler un certain âge, mais est-ce une raison pour que mes camarades de classe avancent en trébuchant dans un état de sénilité avancée ? Au bar de l’université, ce soir-là, j’ai rencontré un camarade. Il avait tellement changé qu’il ne m’a pas reconnu. »
Corey FORD : « L’âge des autres »
Quels enseignement tirer de nos comportements ?
A part le côté indéniablement humoristique, qu’avez-vous remarqué en plus, chers lecteurs, dans ce texte ? En prenant de la hauteur, du recul, quels sont les enseignements que nous pourrions tirer de nos comportements ?
Et si ce texte nous racontait aussi la propension que nous avons à ne plus assumer nos propres responsabilités, à «charger l’autre» ? Avez-vous remarqué, sur le ton de l’humour bien entendu (cela fait mieux « passer la pilule » !!!). L’auteur ne nous montre-t’il pas avec quelle facilité nous rejetons la faute sur l’Autre, à quel point nous assumons de moins en moins nos responsabilités… (est ce que l’actualité brûlante ne nous le montre pas non plus ???). ne serait-ce pas une façon d’être de moins en moins « acteur » de nos vies et de nous victimiser ? Ah oui, vous allez me dire « mais c’est l’actualité, c’est les médias qui nous rendent comme çà !!! (Encore la faute de l’autre !!!).
Outre cette déresponsabilisation individuelle, il nous est peut être aussi suggéré d’apprendre à tirer parti de nos faiblesses, de nos erreurs, d’apprendre à nous poser la question « Qu’est ce que cette situation-là, cet événement, cette perte veulent me dire, me faire comprendre ? Qu’est ce que je peux en faire ? » C’est peut être une façon de grandir, de prendre de la distance par rapport à notre vie quotidienne. Envie de partager avec vous cette belle phrase de Mandela « Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j’apprends »
Avec Votre Parenthèse, en toute efficacité & sérénité, je vous propose de reprendre les commandes de votre vie, de ne plus en être « spectateur » mais acteur, de décider de ce que vous voulez vraiment, de prendre de lu recul par rapport à votre vie de tous les jours et de réfléchir ensemble à « comment la rendre plus efficace (au sens large, pas seulement en terme de rentabilité) et plus sereine ? » Ca vous tente ?
Une façon de faire LA pause pour prendre du recul par rapport au temps qui passe… qu’en pensez-vous ???
Pierre Yves LAGNEAU
Votre Parenthèse.com
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