L’abri vélos : plus qu’une tendance, bientôt une nécessité pour les entreprises
Elles se sont invitées un peu partout en France durant le premier confinement… Qui ? Les fameuses coronapistes, évidemment ! Ces pistes cyclables temporaires, facilement identifiables avec leur marquage souvent jaune, parfois vert… A Paris, 50 km de voies cyclables supplémentaires avaient été annoncés dès le mois de mai. A Lyon, il était même question de 77 km de pistes à créer entre mai et septembre 2020. La raison ? Le vélo reste un moyen de déplacement idéal pour qui doit respecter les inévitables règles de distanciation sociale. A tel point que l’Organisation Mondiale de la Santé elle-même incitait, l’année dernière, à prendre sa bicyclette pour les trajets les plus courts !
De plus en plus de pistes cyclables en France
Ces pistes cyclables ont souvent perduré et ont inévitablement boosté l’utilisation du vélo pour les trajets entre le domicile et le lieu de travail. C’est d’ailleurs ce que relevait l’association Vélos & Territoires dans un bilan réalisé début 2021 avec le soutien du ministère de la Transition écologique : “L’année 2020 aura été l’année du grand boom de la pratique du vélo en France.” Avec des chiffres assez éloquents, puisqu’en milieu urbain, en-dehors des deux périodes de confinement, une hausse de 31% des passages sur les compteurs vélos a été constatée. Une hausse qui se monte à 14% dans les zones péri-urbaines et à 15% dans les milieux ruraux. Selon le recensement de l’INSEE valant pour la période 2015-2019, plus de 16% des personnes se rendaient déjà au travail à vélo dans des communes comme Grenoble ou Strasbourg… Autant dire que les chiffres des prochaines années devraient se montrer encore plus impressionnants !
La valorisation des modes de locomotion doux
Car, à cette tendance sanitaire du moment se greffe un véritable mouvement de fond. De plus en plus, s’impose, pour des raisons écologiques, la volonté de choisir des modes de locomotion doux pour les trajets pendulaires. Autant dire que les entreprises sont désormais nombreuses à s’adapter à cette évolution, s’appuyant sur les aides proposées par les municipalités pour encourager le particulier à utiliser un vélo. Comment ? Et bien déjà, tout simplement, en aménageant un espace où l’on peut laisser sa bicyclette. Se déplacer, c’est une chose ; stationner, c’en est une autre ! Lorsque la place et le site le permettent, l’installation d’un abri vélo devient donc une nécessité.
Des modèles réduits aux vastes abris vélos
Cet abri vélo prend des formes assez simples. Ce peut être une simple couverture de toit, en polycarbonate, sur une structure en acier galvanisé ou en aluminium, qui protège 6 ou 7 m² au sol. A l’abri, dessous, un rack, un râtelier, un support à vélos – appelez-le comme vous le voulez ! De quoi aligner cinq ou six bicyclettes, attachées et cadenassées. Un format modeste, qui peut aussi laisser sa place à un très vaste abri couvrant près de 20 m² au sol et permettant d’abriter une vingtaine de deux-roues. Un abri qu’il est possible de dupliquer deux, trois, quatre fois, voire plus… Tout dépend évidemment des besoins ; et les entreprises et industriels mènent généralement une enquête en interne pour aménager un espace qui soit le plus adapté possible.
L’abri vélo peut être métallique… ou en bois !
En matière d’abri vélos, les professionnels choisissent souvent des structures métalliques, même si le bois peut avoir une carte à jouer. Il faut dire que l’alu ou l’acier galvanisé sont des matériaux à la fois très résistants et autonomes. Pas besoin d’entretien, de traitements… Une durée de vie qui se compte en dizaines d’années, le tout sans avoir à surveiller ou bichonner ! Pour autant, dans certaines régions – et, notamment, en moyenne montagne -, ces abris peuvent profiter d’une charpente bois efficace, avec un toit à deux pentes : plus pratique pour évacuer la neige en hiver, et plus résistante dans des conditions un peu extrêmes.
Sécuriser son carport deux-roues en entreprise
Si les abris vélos consistent souvent en une couverture montée sur une armature en bois ou en métal, certains se voient greffer quelques ajouts appréciés. Par exemple, des grillages protecteurs, doublés d’un accès sécurisé. C’est évidemment la configuration des lieux qui guide le choix en la matière : un abri installé dans une zone déjà sécurisée n’a pas forcément besoin de cette clôture, ni de ces panneaux latéraux. En revanche, s’il est accessible par des personnes de l’extérieur, peut-être vaut-il mieux envisager une protection supplémentaire !